Trois mois de prison pour la fausse Hayat Boumedienne de Disneyland
La femme qui avait crié être la femme d'Amédy Coulibaly samedi à Disneyland a été condamnée à trois mois de prison ferme hier.
Hier, le tribunal correctionnel de Meaux a condamné à trois mois de prison ferme la touriste qui avait prétendu samedi être la compagne d’Amedy Coulibaly, et menacé d’un attentat dans un hôtel de Disneyland Paris, où elle se trouvait, comme l’indique 20Minutes.fr
La touriste de 42 ans, originaire de Marseille, avait été interpellé et jugée en comparution immédiate pour “communication ou divulgation d’une fausse information dans le but de faire croire à une destruction dangereuse”. Elle est néanmoins ressortie libre, le tribunal n’ayant ordonné aucun mandat de dépôt.
La touriste crie à sa fenêtre et provoque l’évacuation de l’hôtel de Disneyland
Les faits s’étaient déroulés samedi 17 janvier. Au lendemain des prises d’otages de Dammartin-en-Goële et dans l’épicerie casher située Porte de Vincennes à Paris, cette touriste avait été interpellée dans une chambre du Sequoïa Lodge, un hôtel de Disneyland Paris. Selon un agent de sécurité, elle avait crié à la fenêtre les mots “Je suis Coulibaly. Je vais poser une bombe!”
L’hôtel et son périmètre avaient alors fait l’objet d’une évacuation, alors que le parc d’attraction avait vu les mesures de sécurité renforcées en son sein. Au procès, la suspecte s’est défendue. “Je m’excuse pour tout ça, mais c’est pas moi, j’ai pas crié”, a-t-elle indiqué au magistrat.
Trois mois de prison ferme sans mandat de dépôt
“J’étais juste à la fenêtre en train de fumer une cigarette. J’ai une enfant de 4 ans et l’emmener à Disney c’était extraordinaire. Moi, je savais rien des attentats, j’ai pas regardé les infos”, a poursuivi la touriste de passage.
L’avocate de la société Eurodisney a regretté les dénégations, en rappellant que plus de 70 policiers avaient été mobilisés pour évacuer 400 personnes pendant près d’une heure trente. L’auteure présumée du canular a échappé à l’emprisonnement, mais a été condamnée conformément aux réquisitions du représentant du ministère public.