Tramadol : les risques d’un surdosage de l’antidouleur chez l’enfant
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé alerte quant aux dangers d'un surdosage de l'antidouleur Tramadol chez l'enfant.
Après qu’on lui a signalé plusieurs cas “d’erreurs médicamenteuses chez l’enfant, pouvant être d’évolution fatale, concernant le tramadol en solution buvable”, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a diffusé jeudi un bulletin d’information relatif à l’antidouleur Tramadol.
Le recours à ce dernier s’opère dans le traitement des douleurs dont le degré va de modéré à intense. L’antidouleur s’administre par voie orale et concerne l’enfant à partir de 3 ans. À noter qu’outre le Topalgic®, une autre solution buvable existe pour une action senmblable, le Contramal®.
Antidouleur chez l’enfant : des “erreurs médicamenteuses” rapportées
Les erreurs rapportées à l’ANSM sont, nous dit-on, “essentiellement liées à des difficultés de compréhension par les patients ou leur entourage de la posologie prescrite par le médecin et ont pu conduire à des surdosages importants en tramadol”.
Par conséquent, l’agence rappelle notamment “aux professionnels de santé l’importance d’une posologie claire et aux parents l’importance du respect strict de la prescription du médecin”. Un surdosage du Tramadol chez l’enfant peut conduire ce dernier à connaître les symptômes suivants : vomissements, rétrécissement de la pupille, troubles de la conscience, convulsions et difficulté respiratoire pouvant aller jusqu’à l’arrêt respiratoire. Dans tous les cas, le patient se doit d’être rapidement pris en charge par un personnel médical puis hospitalisé.
L’ANSM demande à respecter la posologie du Tramadol
Parmi les recommandations que l’ANSM indique dans son bulletin, il est entre autres requis des médecins prescripteurs “de rédiger la posologie en nombre de gouttes par prise et en nombre de prises par jour”. Les pharmaciens sont ensuite invités à “s’assurer que la posologie prescrite est exprimée en nombre de gouttes par prise”.
Ces professionnels de santé sont également appelés à “informer les parents de la nécessité de respecter strictement les posologies prescrites”. Même si ces parents ne doivent pas hésiter à “demander l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien en cas de doute sur la prescription ou le fonctionnement du flacon compte-goutte”.