Trafic de faux billets : un atelier démantelé en Seine-Saint-Denis
Mardi, cinq hommes soupçonnés de se livrer à un trafic de faux billets ont été interpellés à Nantes et en région parisienne. Le réseau avait installé son atelier en Seine-Saint-Denis.
Les recherches conduites pour faire tomber un trafic de faux billets avait mené a les autorités, à la mi-2016, à mettre un nom sur l’auteur du réseau, dont l’atelier avait été installé en Seine-Saint-Denis. Et l’on vient d’apprendre que mardi, soit un certain nombre de mois plus tard, les policiers de l’Office central de répression du faux monnayage, en cosaisine avec l’antenne de la police judiciaire (PJ) de Nantes, ont procédé à cinq interpellations dans le cadre de cette affaire.
Comme rapporté par 20minutes.fr, il s’agit de cinq hommes âgés d’une cinquantaine d’années localisés à Nantes, au sud de Rezé, et dans plusieurs communes de la région parisienne (Paris, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). Le casier judiciaire de trois d’entre eux mentionnait déjà des implications dans de semblables dossiers.
Atelier de faux billets démantelé : 5 interpellations
Une saisie relativement conséquente a été effectuée au sein de l’atelier séquano-dionysien : des centaines de faux billets (pour la plupart des coupures de 50 euros), des planches de billets de 20, 50, 200 et 500 euros, du matériel d’impression ainsi que des fichiers numériques.
Une source policière fait état d’une atteinte d’intérêts particulièrement lourde : “Le préjudice financier supporté par les commerçants de ce trafic, qui a permis depuis 2015 d’écouler 10.000 faux billets essentiellement de 50 euros, est estimé à environ 500.000 euros”.
Un record en termes d’écoulement” depuis 2012″
Vendredi, quatre hommes ont été déférés à Paris. La source mentionnée plus haut estime qu’il est question ici de “la plus importante officine de faux billets démantelée en termes d’écoulement depuis la découverte en 2012”. C’est en effet en 2012 que l’activité de Dominique P. aura été révélée au grand jour, celle de la fabrication de quelque 10 millions d’euros de faux billets en l’espace de cinq ans.
La France apparaît comme la championne du trafic monétaire (42 %) devant l’Italie (18 %), l’Allemagne et l’Espagne (10 % chacune). Et ce même si Milan demeure à la première place au classement de cette production.