TPMP : “une mesure sera prise” après le dérapage de Jean-Michel Maire
Mardi matin, le président du CSA Olivier Schrameck a déclaré qu'"une mesure sera prise" à l'encontre de C8 après le dérapage observé il y a quelques semaines dans TPMP sur la personne de Jean-Michel Maire.
En octobre dernier, dans une séquence de TPMP où il venait d’essuyer plusieurs refus, le chroniqueur Jean-Michel Maire se sera malgré tout laissé aller à un baiser sur la poitrine d’une invitée. Un acte qui aura été signalé par un certain nombre de téléspectateurs au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), particulièrement sollicité ces dernières semaines dans le cadre de l’émission de Cyril Hanouna.
Mardi matin, au micro du Grand Direct des médias d’Europe, le président du CSA Olivier Schraneck s’est exprimé sur le sujet. Il a rappelé qu’“il y a déjà eu, en effet, une mise en demeure et deux mises en garde” émises à l’encontre de C8 et que “trois affaires sont actuellement à l’examen du Conseil supérieur de l’audiovisuel”.
CSA : “un risque de sanction” pour C8 et TPMP
Concernant le cas du dérapage de Jean-Michel Maire, M. Schraneck indique qu’“il est clair qu’un mesure sera prise”. Et d”ajouter que, “compte tenu des avertissements qui ont été infligés précédemment, il y a effectivement un risque de sanction“.
Interrogé sur la nature maximale de cette sanction en suspens, le président du CSA a confirmé que “ça peut aller jusqu’à la suspension de l’émission. Il y a des sanctions de nature financière également, qui peuvent aller jusqu’à des amendes de 3% du chiffre d’affaire”.
Une légitimité à intervenir sur “des anomalies”
Quand on lui demande si les séquences incriminées méritent l’intervention du CSA, Olivier Schraneck estime vouloir faire la part des choses : “Je fais la part de l’humour, je fais la part du pastiche. Mais lorsqu’il y a des anomalies, des débordements qui transforment la distraction en avilissement, alors il est légitime d’intervenir”.
Cyril Hanouna s’amuserait-il du CSA ? Avec un sourire, le président du conseil répond à l’interrogation que le CSA “en décidera demain mais [que] la question est clairement posée”.