Toulouse : l’islamiste présumé conteste son assignation à résidence
Farouk Ben Abbes, soupçonné d’être impliqué dans un attentat en 2009 au Caire et de faire partie de la mouvance djihadiste de Toulouse-Artigat, vient de demander la levée de son assignation à résidence.
Le feuilleton Farouk Ben Abbes vient d’accoucher d’un nouvel épisode. Ce Belgo-Tunisien de 31 ans, soupçonné de faire partie de la mouvance islamisme radicale et assigné à résidence, comparaissait aujourd’hui devant le tribunal administratif de Toulouse.
Devant les magistrats, il a demandé la levée de cette assignation à résidence selon les informations de la Dépêche.
Farouk Ben Abbes conteste son assignation
L’audience a eu lieu cette après-midi à huis clos et aurait duré plus d’une heure. Farouk Ben Abbes aurait formulé une demande de levée de son assignation à résidence. Le terroriste présumé est soupçonné d’être impliqué dans un attentat en 2009 au Caire visant un groupe de lycéens français et ayant fait une victime. Il a fait un an de prison en Égypte et avait également avoué aux enquêteurs avoir projeté un attentat contre le Bataclan avant d’être remis en liberté en 2012, faute de preuves.
La décision de la justice, qui devra trancher sur l’existence ou non d’un risque de lever cette assignation à résidence survenue après les attentats du 13 novembre dans le cadre de l’état d’urgence, devrait être rendue dans la soirée.
Assigné à résidence puis déplacé pour limiter le risque
En juin dernier Farouk Ben Abbes, proche de la filière djihadiste de Toulouse-Artigat qui habitait notamment Mohamed Merah ou encore Fabien Clain, avait été déplacé dans la commune de Brienne-le-Château dans l’Aube pour limiter les risques lors de l’Euro 2016 et du passage du Tour de France dans la Ville Rose.
Il a été rapatrié à Toulouse début août et dans le même temps, il défrayait la chronique pour une erreur de dédommagement en sa faveur à hauteur de 15 000 euros.