Toulouse : 90€ d’amende pour conduite en claquettes
Lors d'un contrôle de papiers par la gendarmerie au sud de Toulouse, une automobiliste a eu la désagréable surprise de se voir verbalisée à hauteur de 90 euros pour port... de tongs. Il ne s'agit pas d'une blague mais d'un comportement zélé de la part du policier.
Les faits se sont déroulés en milieu de semaine au sud de Toulouse, non loin d’une route départementale située aux environs de Nailloux (Midi-Pyrénées). Arrivée à un rond-point, la conductrice d’un véhicule se soumet à un contrôle routier en remettant ainsi ses papiers aux gendarmes.
Et si rien d’anormal ne semble être décelé sur ces documents, un regard de la gendarme en direction des pieds de l’automobiliste suffira à faire de cette dernière une contrevenante. Selon la conductrice, l’agent lui aurait ainsi dit : “je suis obligée de vous verbaliser, vous n’avez pas le droit de conduire avec ce type de chaussures qui ne sont pas tenues au niveau du pied. Cela fait partie des nouvelles dispositions du 1er juillet”.
Conductrice en tongs verbalisée à Toulouse : “j’ai vraiment cru à une blague”
L’automobiliste portait en effet des tongs, et si, dans des propos rapportés par ladepeche.fr, elle indique avoir d’abord “cru à une blague”, la conductrice est finalement “repartie avec une amende de 90 €. Le prix d’une paire de chaussures”.
Pas dans les dispositions du 1er juillet
Bien que les dispositions du 1er juillet se limitent au port d’oreillettes au volant, au taux d’alcoolémie pour les jeunes, à une limitation de vitesse sur certaines zones et à l’interdiction de regarder un écran au volant, la gendarme ne s’est vraisemblablement pas livrée à un excès de zèle. L’article R.412-6 du code de la route stipule en effet que tout comportement au volant pouvant empêcher “le conducteur de se tenir constamment en position d’exécuter toutes les manœuvres qui lui incombent” est passible d’une verbalisation. Soulignons d’ailleurs qu’une monitrice de l’ESC citée par ladepeche.fr “déconseille [le port de tongs au volant] à [ses] élèves, parce qu’on entend régulièrement ou on lit dans les journaux que c’est interdit”. Même si elle reconnaît toutefois n’avoir “rien vu dans le code de la route qui interdise formellement la conduite avec des claquettes”.