Toulouse : 200.000 euros de montres Rolex dérobés
Samedi, une bande de braqueurs a attaqué une bijouterie de Toulouse pour en ressortir avec 200.000 euros de montres Rolex. Les malfaiteurs ont depuis pris la fuite.
Les faits se sont déroulés samedi dans une rue commerçante du centre de Toulouse. Une bande de braqueurs est arrivée véhiculée au milieu de cette rue, des témoins faisant état d’une Porsche. L’un des malfaiteurs est ensuite descendu devant la boutique d’un joaillier et horloger réputé.
Au moment où la porte de l’établissement a été ouverte, au moins deux occupants de cette puissante voiture en sont sortis masqués et armés. Après avoir pénétré dans la boutique, ils récupèreront des montres de marque Rolex non sans avoir pour cela brisé une vitrine blindée qui les séparait d’elles.
Braquage à Toulouse : des Rolex volées et une seule vitrine cassée
Le parquet estime que le butin de ces malfaiteurs doit avoisiner les 200.000 euros. Toutefois, comme nous le rapportent nos confrères de ladepeche.fr, les braqueurs ne sont pas parvenus à accéder au contenu protégé par d’autres vitrines, et ce en dépit de plusieurs essais brutaux. Des échecs s’expliquant vraisemblablement par un système de sécurité ne permettant l’ouverture que d’une vitrine à la fois.
Une attaque ayant duré moins de cinq minutes
Les malfaiteurs ont ensuite pris la fuite à bord de leur véhicule et n’ont plus été revus depuis. Des témoignages auront été entendus sur place par les enquêteurs de permanence à la sûreté départementale, avant que leurs collègues du SRPJ de Toulouse ne prennent leur relève. Ce qui leur a notamment permis d’apprendre que l’attaque, visiblement perpétrée par des individus d’apparence calme, a duré moins de cinq minutes. Les caméras placées dans la ville et dans d’autres magasins environnants pourront éventuellement aider à faire progresser l’enquête, même si l’on sait qu’une Porsche Macan incendiée a été retrouvée quelques minutes plus tard et qu’un modèle semblable avait été violemment dérobé mardi soir. Samedi, la police judiciaire ne confirmait ni n’infirmait un possible coup préparé.