Toulon : la rumeur d’une menace terroriste ferroviaire démentie
Contrairement à ce qu'a rapporté une agence de presse, la police n'a pas procédé vendredi à l'interpellation de "terroristes présumés" dans un TGV à l'arrêt sur Toulon.
Il y a quelques heures, une agence de presse a rapporté que vendredi, la police avait procédé à l’interpellation de “terroristes présumés” dans un TGV à l’arrêt sur Toulon. Une nouvelle qui a pris de l’ampleur au fil de ses partages sur les réseaux sociaux, jusqu’à être reprise par des sites d’information.
La situation décrite n’est cependant pas celle d’une opération antiterroriste. Pour la préfecture dont la teneur des propos nous est relatée par Var-Matin, s’il y a bien eu “un contrôle de police Vigipirate” dans un train reliant Nice à Paris, ce qui a conduit à son immobilisation trois quarts d’heure durant, aucune interpellation n’a toutefois été observée. Le démenti est donc catégorique.
Fausse alerte terroriste dans un train : pas d’interpellation
D’après les éléments dont nos confrères de Var-Matin ont eu connaissance, une passagère avait signalé aux contrôleurs deux personnes “communiquant par signes et n’arrêtant pas de changer de place”. D’apparents passagers de nationalité vraisemblablement étrangère et qui auront été contrôlés par la brigade anticrimi Cette nalité (Bac) de Toulon.
Et une source policière d’indiquer que l’une de ces personnes n’avait commis aucune infraction, quand l’autre a semble-t-il échappé aux policiers. Ces derniers évoquent à son sujet une possible infraction à la législation sur les étrangers.
Deux personnes signalées aux contrôleurs
Dans des circonstances assez peu semblables, une autre fausse alerte aura été observée mercredi à Genève. Ne souhaitant apparemment pas que son mari prenne l’avion, une femme avait ainsi contacté la veille au soir les douanes suisses de l’aéroport pour leur communiquer la présence attendue, le lendemain, d’une personne munie d’une bombe dans le secteur français de l’aéroport.
Aux dernières nouvelles, il était prévu que cette personne, une Française vivant à Annecy, fasse l’objet d’une procédure pénale. Une démarche appelée à se poursuivre par l’action coordonnée des autorités judiciaires suisses et françaises.