Top Chef 2013 : épisode 2, on met les petits plats dans les grands
Pour cette nouvelle saison, la crise économique se fait sentir. Les candidats ne devront pas se contenter de préparer de magnifiques et onéreux produits. Le but de cette année est de bien cuisiner sans gâcher.
Les candidats arrivent pour la première fois dans les cuisines de Top Chef et sont accueillis par le chef Piège qui leur a préparé une poule au pot. Ils dégustent le plat mais se doutent de quelque chose. Et ils ont raison : ils ont 1h15 pour sublimer les restes du Chef. L’objectif de l’épreuve est de “transformer le quotidien en exceptionnel” avec à la clé, deux immunités. Mais les six moins beaux plats ne seront pas goutés. Julien va faire un soufflé pour revisiter sa poule au pot tandis que Naoëlle la prépare en maki. Florent semble moins inspiré, mais veut jouer “le filou” et travaille son plat en salade. Virginie semble vivre cette épreuve comme une balade. Elle tente des ravioles, mais s’inquiète de l’aspect visuel de son travail. Par contre, c’est difficile pour Adrien qui prépare quelque chose sans grand inspiration.
Cyril Lignac et Jean-François Piège vont éliminer trois plats chacun. Latifa se fait éliminer la première, car son plat manque d’élégance. Puis c’est le tour d’Adrien et de Joris. Cyril Lignac élimine sans hésiter le soufflé de Julien, car le dressage ne lui convient pas. Puis ce sont les plats de Quentin et Virginie qui sont évincés.
Sept candidats restent donc en lice pour la dégustation. Les chefs se sont régalés et sont satisfaits des candidats. Chaque chef attribue un coup de coeur pour sauver un candidat. Verdict : l’immunité est attribuée à Naoëlle et à Florent.
Direction Marseille pour la moitié des candidats
Les candidats sont divisés en deux groupes. Le premier est envoyé au Cercle des Nageurs de Marseille. Ils commencent l’épreuve par quelques longueurs dans le bassin des sportifs avant d’être rejoint par Frédéric Bousquet, Laure Manaudou, Camille Lacourt et Grégory Mallet.
Les candidats vont s’affronter dans une 1ère épreuve en individuel de 15 min. Le perdant ira directement en dernière chance. Il faut mettre en valeur la sardine, en une bouchée. Première difficulté pour les cuisiniers, Laure Manaudou et Frédéric Bousquet ne sont pas de grands amateurs de sardines. Mais cela n’arrête pas les candidats : carpaccio, tartare, raviole, le poisson sera décliné à toutes les sauces ! A la fin du chrono, Adrien n’est pas du tout satisfait de son plat. A-t-il vraiment raté l’épreuve ? ou est-il trop exigeant ? Camille Lacourt trouve le plat un peu vide, mais Laure Manaudou aime beaucoup le goût. Mais Julien, Adrien et Latifa ne sont pas choisi par les nageurs. Ce sont les chefs qui vont qualifier chacun un candidat. Ghislaine Arabian choisit Latifa et Thierry Marx sauve Julien. C’est donc Adrien qui ira en dernière chance.
Mais ce n’est pas fini pour les épreuves à Marseilles. Le groupe devra travailler un plat à base de poulet, en utilisant l’ensemble du poulet : suprême, cuisses, abats et carcasse ! Le chef Arabian désigne Virignie, Julien et Fabien dans le même groupe. Latifa, Joris et Quentin seront ensemble. Difficulté supplémentaire : les candidats ont 1h30 pour préparer le plat, en relais. Chaque membre devra cuisiner une partie du poulet et laisser un temps suffisant à ses collègues. Chaque équipe joue la carte de la stratégie en envoyant leur candidat le plus rapide en premier à savoir Julien et Joris. Mais dans la précipitation, Julien se blesse avec la mandoline et se coupe la main. Lui qui voulait cuisiner en “25 à 27 minutes“, utilisera 45 minutes du chrono. Pendant ce temps là, Joris ne perd pas son calme et finit de dresser son plat. Latifa poursuit en travaillant les cuisses en salade dans l’optique de ne pas faire perdre de temps à son équipe. Quand Fabien peut prendre le relais de Julien, il choisit une recette rapide pour récupérer le temps perdu. Ce qu’il arrive à avec succès. Virginie peut donc prendre le relais, mais est très déçue par son plateau : les abats, il n’y a pas beaucoup de morceaux à cuisiner. La dynamique jeune femme se décide pour une salade en espèrant séduire les nageurs avec ce plat. Pendant ce temps là, Latifa prend du retard, il reste 23 minutes à Quentin pour finir le relais. Le jeune homme rencontre le même problème que Virginie, mais lui aime les abats et sait les cuisiner. Il décide de faire lui aussi une salade.
Lors de la dégustation, les chefs sont déçus par le plat de Fabien, tandis que les nageurs l’apprécient mais n’arrivent pas à reconnaitre le poulet. Le plat de Virginie plait aux chefs, mais les nageurs ont beaucoup de mal à déguster les abats. En ce qui concerne l’autre équipe, le travail de Joris est très apprécié pour son raffinement. Le plat de Latifa, même si le dressage n’est pas très joli, plait beaucoup à tous. Les chefs apprécient que Quentin est utilisé tous les abats, mais pour les nageurs c’est un peu trop fort.
Face à face pour l’épreuve des couteaux, l’équipe de Julien, Virginie et Fabien rejoint Adrien en dernière chance.
Cuisiner pour les chefs… d’Etat
Les candidats du 2ème groupe vont devoir cuisiner quatre plats préférés des présidents de la Vème république : la tête de veau dont raffole Jacque Chirac ; l’escalope à la romaine que Nicolas Sarkosy apprécie beaucoup, le gigot d’agneau de François Mitterrand, et la tarte au pommes, plat favori de Valéry Giscard d’Estaing. Objectif : sublimer un plat populaire. Les groupes seront divisés en deux équipes qui auront 2h30 pour révisiter ces plats.
Pour les rouges, Naoëlle (qui est immunisée) est habituée à préparer la tête de veau et se lance donc dans cette préparation avec une nouvelle présentation. Ses deux coéquipiers, Yoni et Valentin se répartissent le restes du travail. Chez les bleus, Florent qui est également immunisé, se met à la place du commis pour aider ses coéquipiers, Jean-Philippe et Vincent.
Pendant cette épreuve, les caractères de chacun commencent à ressurgir. Ceux qui veulent prendre les commandes comme Naöelle et les gourmands comme le belge Jean-Philippe qui se régale à faire son caramel au beurre salé.
Pour corser le tout, Jean-François Piège demande à chaque équipe de désigner un candidat pour réaliser une épreuve avec le chef pendant que les autres continuent de travailler. Valentin s’y rend chez les rouges et Florent se désigne chez les bleus. Le chef demande aux deux cuisiniers de faire des carottes rapés. Un plat simple en apparence, mais le vainqueur aura droit d’arrêter deux cuisiniers de l’équipe adverse pendant 15 min. Florent remporte l’épreuve et demande donc à Yoni et Naoëlle de s’arrêter. Valentin se retrouve donc seul à cuisiner.
A la fin de l’épreuve, les rouges finissent dans les temps. Pour la dégustation, les chefs viennent goûter les plats accompagnés d’un ancien cuisinier de l’Elysée, d’un journaliste et d’imitateurs des chefs de l’État : Gérald Dahan, Sandrine Alexis et Didier Gustin.
A l’heure de la cérémonie des couteaux, le résultat est sans appel : à 11 voix contre une, c’est l’équipe bleue qui remporte l’épreuve. Ils ont su allier tradition et élégance. Valentin et Yonis iront en dernière chance.
La dernière chance, un candidat quitte l’aventure.
Les six candidats en dernière chance ont une heure pour cuisiner une sole de deux façons. Julien prend un risque : il recommence un soufflé, mais comme à la première épreuve, il retombe. Adrien n’est, une nouvelle fois, pas très emballé par le produit. Mais il mise la carte de l’originalité avec “une carte d’extra-terrestre” avec une mousseline d’aubergines brûlées. Malheureusement, il n’a pas le temps de mettre la sauce sur son plat avant la fin du chrono. Virginie, malgré des difficultés à préparer son poisson, garde toujours sourire.
Visuellement, l’assiette de Yoni se démarque nettement de la dégustation tant visuellement que gustativement “Que fait-t-il en dernière chance ? ” demande le chef Marx. Fabien puis Julien sont sauvés, ils ont eu des petits soucis de maîtrises techniques, “mais ça passe“, pour le chef Marx. C’est Adrien qui est éliminé à l’unanimité. Il n’a pu géré le chrono, mais le chef Piège le félicite pour son aubergine.