L’astronaute français Thomas Pesquet, “enthousiaste” à l’idée de rejoindre l’ISS
C'est à la mi-novembre que Thomas Pesquet partira rejoindre la station spatiale internationale (ISS). L'astronaute français participera à la mission Proxima.
L’astronaute décollera donc le 15 novembre depuis la station de Baïkonour en compagnie de l’Américaine Peggy Whitson et du Russe Oleg Novitsky. A 38 ans, Thomas Pesquet a confié à l’AFP : “On s’est beaucoup entraînés et on est impatients, un peu comme un cheval qui piaffe avant la course, comme un sportif à deux mois des jeux Olympiques”.
Thomas Pesquet : un peu d’appréhension mais beaucoup d'”impatience”
C’est depuis le centre spatial de Houston que l’astronaute a confié se trouver “en pleine forme physique et mentale” avant cette mission Proxima qui durera 6 mois. Et ce, même si “C’est naturel d’avoir un peu peur (…) C’est un peu comme un saut en parachute, c’est un mélange de plaisir et de petits pincements”.
L’ancien pilote de ligne chez Air France tiendra le rôle d’ingénieur à l’occasion de sa première mission spatiale. C’est en 2009 qu’il a été choisi parmi 8.000 candidats par l’Agence spatiale européenne. Il est le 10ème Français à partir dans l’espace.
De très nombreuses expériences prévues
Toujours à l’AFP, il déclare : “On a impliqué avec succès de nombreux acteurs de la recherche française et européenne dans cette la mission et on a plein d’expériences” prévues pendant la mission Proxima. Parmi elles, une nouvelle technologie de purification de l’eau développée par le laboratoire français BioMérieux. Celle-ci pourrait à terme servir dans les pays en développement.
Il souligne en outre l’importance des expériences menées dans l’ISS : “On voit dans tous les domaines les retombées des recherches dans la Station et le développement de traitements n’aurait pas été possible sans des expériences en microgravité (…) comme par exemple des antimicrobiens efficaces contre des bactéries résistantes aux antibiotiques et certains traitements anti-cancéreux”.