Thé d’insectes : Ces infusions d’excréments sont bonnes pour la santé
Le thé d’insectes bénéficie d’une très bonne réputation en Chine à cause de ses effets bénéfiques sur la santé. Ces infusions d’excréments sont utilisées depuis 4 siècles.
Le thé d’insectes rencontre un réel succès dans ce pays qui est considéré comme un très gros consommateur de ce genre de boissons. Des scientifiques ont mené des études qui prouvent les effets positifs sur la santé. Ces infusions d’excréments sont positives pour l’hypertension, le taux de cholestérol ou le taux de sucre. Ce thé permet également d’éliminer des bactéries présentes dans la flore intestinale et des bactéries comme les staphylocoques dorés. Les scientifiques se sont rendu compte que cette boisson avait une forte activité oxydante. Pour l’instant, ce thé d’excréments d’insectes est plébiscité par peu de personnes, car il n’est pas devenu populaire, mais il est largement connu pour ses bienfaits. La composition est par contre un peu complexe puisque le thé est fabriqué à partir de larves de mites. Ces dernières sont élevées dans de grands bacs et se nourrissent exclusivement de feuilles. Dès que la transformation est faite, les cocons vides sont prélevés.
Lutter contre les maladies
Les excréments sont ensuite séchés et utilisés pour réaliser ce thé. La conservation se fait pendant des années, mais il faut pour un kilo d’excréments près de 10 kg de feuilles de thé. Cela a donc une répercussion sur le prix puisqu’il est commercialisé entre 40 et 400 euros le kg. Ce sont donc de vrais amateurs qui achètent ses boissons qui ont la particularité d’avoir un goût subtil, mais très puissant. Le thé d’insectes aurait également l’opportunité de lutter contre les maladies cardio-vasculaires, neuro dégénératives et même certains cancers.
Le thé d’insectes est utilisé depuis plus de 4 siècles et son succès auprès des amateurs est indéniable. De nombreux livres comme la bible de la médecine traditionnelle chinoise mentionnent cette boisson. Cette dernière est étudiée depuis une décennie et les six chercheurs chinois ont publié leurs travaux dans la revue Food Research International.