TFC-OM : un supporter porte plainte contre X pour menaces homophobes
Un supporter toulousain d'une soixante-dizaine d'années vient de porter plainte contre X pour des menaces homophobes, lesquelles auraient été émises le 8 janvier dernier à l'occasion du 32e de finale de Coupe de France qui opposait Toulouse à Marseille.
D’aucuns trouveraient ça normal, quand d’autres pourraient s’en offusquer tout en considérant qu’il s’agit là d’une habitude installée depuis déjà de nombreuses années dans les stades et qu’il serait probablement vain de contrer. Les insultes plus ou moins modérées font ainsi partie du langage de certains supporters de football, l’une des plus connues étant sans doute celle assénée au gardien de but adverse lorsqu’il effectue un 6 mètres.
Un supporter toulousain a choisi, lui, de porter plainte contre X pour des menaces homophobes qu’il aurait entendues durant le 32e de finale de Coupe de France du dimanche 8 janvier dernier, TFC-OM. Un match qui, pour l’anecdote, avait été remportée par les hommes de Rudi Garcia deux buts à un.
Menaces homophobes dans un stade : la plainte d’un septuagénaire
Comme le rapportent nos confrères de France Bleu, on ignore si ce supporter, âgé d’une soixante-dizaine d’années, était physiquement présent au Stadium pour assister à la rencontre. Toujours est-il que sa plainte, déposée à la gendarmerie de Balm non loin de Toulouse, prend appui sur une vidéo diffusée sur la toile et dans laquelle des slogans tels que “Toulousains pédés” ou encore, “Toulousains enculés, on va vous tuer” sont entendus.
“Une initiative raisonnable” pour son avocat
Pour l’avocat du supporter M. Cohen, le septuagénaire souhaite, avec cette plainte, “dénoncer le climat de violence dans les stades”. Et le magistrat de considérer qu’il s’agit là d’“une initiative raisonnable qui n’est pas inspirée par des motifs de vengeance”.
On relèvera que cette même vidéo avait amené, la semaine passée, le collectif contre l’homophobie Rouge direct à saisir le ministre de l’Intérieur pour lui demander des sanctions contre les auteurs des propos incriminés. Un collectif, qui devant “une vidéo à caractère homophobe et un appel au meurtre”, s’était fait l’écho d’un ras-le-bol quant à une homosexualité bien souvent prise pour cible : “L’impunité dans les stades ça suffit”.