Taille et poids influenceraient le nombre de partenaires sexuels
D'après une étude américaine, la taille des hommes influence le nombre de partenaires sexuels qu'ils rencontreront au cours de leur vie. Chez les femmes, c'est le poids qui jouerait un rôle important.
Ce n’est pas la taille qui compte ? Si, et ce n’est pas ce que vous croyez. Une étude d’une équipe de chercheurs de la Chapman University en Californie affirme que les hommes moyens à grand ont plus de partenaires sexuels que leurs homologues plus petits. Pour les femmes, ce sont les rondes qui auraient un plus grand potentiel de séduction.
Sexe : de l’avantage d’être un homme grand ?
C’est la revue Evolutionary Psychology qui relaie les résultats de l’étude américaine. Elle s’appuie sur une enquête réalisée auprès de 60.000 volontaires hétérosexuels âgés en moyenne de 37 ans et presque égalitairement partagés entre hommes (52%) et femmes (48%). Le nombre moyen de partenaires sexuels fréquentés depuis leur début de cette partie de leur vie s’est ainsi arrêté à 8.
Dans le détail, les hommes ont été 58% à avoir fréquenté plus 5 partenaires sexuels, et 56% chez les femmes. En parallèle, 23% des femmes et 29% des hommes ont reconnu avoir eu plus de 14 partenaires. Mais intéressons nous d’abord aux hommes : ceux de petite taille ont affirmé avoir eu moins de 5 partenaires sexuels. A l’inverse, ceux de moyenne et grande taille en “relevaient”, si l’on puit se permettre l’expression, une à trois fois plus que les premiers. A noter que parmi la population féminine, la taille n’est en aucun cas un indicateur important d’attraction ou au contraire, de “répulsion”.
Les femmes rondes plus à même de séduire
David Frederick, qui co-signe l’étude, conclut sobrement et froidement: “Ces résultats indiquent que la taille est un critère pertinent sur le marché de l’accouplement”. Mais si les femmes semblent davantage attirées par les hommes grands, qu’en est-il à l’inverse ? Il ressort de cette vaste enquête que les femmes affichant un indice de masse corporelle dans la normale ou supérieur à celle-ci ont plus d’aventures que les femmes en insuffisance de poids. Selon le Dr Frederick, ces dernières “peuvent être très peu satisfaites de leur poids et souffrir d’anorexie et donc être peu motivées à afficher leur corps maigre”.