Soutien au bijoutier de Nice : 1.1 million d’internautes sur cette page Facebook
Le soutien au bijoutier de Nice ne cesse d’augmenter. Plus de 500 000 internautes ont rejoint la page Facebook en moins de 24 heures.
Hier, nous vous indiquions que la page Facebook proposée pour le soutien du bijoutier de Nice récoltait près de 560 000 internautes. Moins de 24 heures plus tard, le seuil du million a été atteint. Le succès est donc très important pour cette histoire qui s’est déroulée dans le sud de la France la semaine dernière. Deux personnes faisaient irruption dans une bijouterie et agressaient physiquement le commerçant. Ce dernier muni d’une arme aurait tiré à trois reprises sur les malfaiteurs. L’un d’entre eux âgé de 18 ans est décédé des suites de ses blessures. Prénommé Anthony, l’agresseur était déjà connu des services de police.
Le succès d’une page Facebook
Il avait été condamné à maintes reprises pour infractions routières, violences, et des vols. Le succès de la page Facebook « Soutien au bijoutier de Nice » grandit au fil de l’écriture de cet article, cela témoigne ainsi de l’importance de la mobilisation. Dans une interview relayée par Nice Matin, Stephan Turk âgé de 67 ans exprime ses regrets concernant le décès de ce jeune homme, mais il précise que « c’est lui [l’agresseur] qui a décidé de faire ça ». Son avocat, Franck De Vita a précisé selon le journal qu’il avait été très marqué par le fait d’avoir enlevé la vie à ce jeune homme, il fera toutefois son possible pour que la légitime défense soit retenue.
Assigné à résidence
Stephan Turk a donc été mis en examen pour homicide volontaire et a été assigné à résidence. Il n’a pas été placé en détention provisoire, car la justice a estimé qu’il n’y avait pas de danger pour autrui. En effet, le juge a précisé qu’il n’avait pas de complices à l’extérieur et au vu de son passé, il n’y a aucune raison pour qu’un autre fait de ce genre se produise. Il a donc été équipé d’un bracelet électronique selon Libération. Lors d’une conférence de presse, le magistrat a précisé qu’il « n’avait pas à se saisir de cette arme, qu’il détenait illégalement ».