Sondage : Mélenchon “sur un petit nuage” mais vigilant
Dans un nouveau sondage d'opinion, Jean-Luc Mélenchon dépasse les 10% d'intentions de vote. Et s'il reconnaît qu'il passera "quarante-huit heures sur un petit nuage" suite à ce résultat, le député européen ne souhaite pas s'y fier plus que cela.
Un sondage TNS Sofres-OnePoint publié en tout début de semaine place le député européen Jean-Luc Mélenchon en position relativement favorable pour les prochaines élections. Ces derniers mois, l’ex-sénateur de l’Essonne était crédité d’environ 10% d’intentions de vote.
Et depuis cette nouvelle enquête, il se situe aujourd’hui entre 12 et 16% d’opinions favorables. Mardi, Jean-Luc Mélenchon a semblé avouer à la presse que ces résultats ne sont pas sans lui faire plaisir, tout en signifiant que ce charme ne durera qu’un temps : “Je vais avoir quarante-huit heures sur un petit nuage mais je ne me laisserai pas prendre”.
Mélenchon entre 12 et 16% : “C’est la panique à bord”
Nos confrères du Monde, qui rapportent ces chiffres, ajoutent que le député européen se trouve à quelques points du président de la République François Hollande (entre 13 et 16%). Et que si le député de l’Eure Bruno Le Maire se portait candidat à la présidentielle de 2017 chez Les Républicains (LR), Jean-Luc Mélenchon dépasserait alors l’exécutif.
L’ancien sénateur laisse d’ailleurs entendre que la gauche ne réceptionnera pas ce sondage avec une réelle joie : “C’est la panique à bord. Les socialistes peuvent tout accepter sauf que je leur passe devant.” M. Mélenchon appelle également “ardemment” à ce que François Hollande officialise sa candidature, car “il faut qu’il assume”.
Présidentielle 2017 : la candidature de Hollande “ardemment” souhaitée
Celui qui a fondé le Parti de gauche en 2009 avec Marc Dolez s’est de même permis cette phrase que l’on imagine dirigée vers le chef de l’État : “Pour faire une monarchie, il faut un monarque, pas un président du comité des fêtes.” Rappelons que Jean-Luc Mélenchon avait annoncé sa candidature pour 2017 le 10 février dernier sur le plateau du JT de TF1, et qu’il n’est pas de ceux qui demandent une primaire à gauche, un scrutin certes discuté mais dont la concrétisation ne semble toujours pas assurée à l’heure actuelle.