SNCM : trois offres de reprise pour la société de transport maritime
Trois offres de reprise sont arrivées sur le bureau de la justice pour la SNCM. La date de fin de l’appel d’offres pourrait être repoussée.
La SNCM va-t-elle être sauvée ? Placée en redressement judiciaire depuis novembre dernier pour une période d’observation de 6 mois, la société de transport maritime de Marseille est désormais pendue aux lèvres d’éventuels repreneurs. Selon le site Les Echos, trois dossiers de reprises pourraient avoir été déposés auprès des deux administrateurs judiciaires en charge du dossier.
La société pourrait donc être sauvée de la liquidation judiciaire et ses 1700 employés retiennent leur souffle.
Trois dossiers de reprise pour la SNCM
Jusqu’à maintenant, un seul dossier de reprise avait été déposé de manière officielle. Il s’agit de celui de l’armateur français Daniel Berrebi qui est prêt à faire une offre ferme pour reprendre l’ensemble de la Société National maritime Corse Méditerranée. Cette offre semble la plus sérieuse pour le moment, mais elle ne se fera pas sans un plan social drastique pour redresser les comptes.
Ce dernier ne conserverait que 750 salariés sur les 1700 que compte actuellement la société et s’engagerait à reprendre toutes les lignes du service public de la SNCM entre la Corse et la ville de Marseille. Un enjeu crucial et une exigence de la part de Bruxelles qui souhaitent que le futur repreneur assure la continuité de ce service crucial pour la région.
Deux autres offres dans les tuyaux, l’appel d’offres repoussé
Le deuxième dossier sera défendu par Christian Garin, ancien président du Port de Marseille et du Syndicat des armateurs de France. Ce dernier serait parvenu à réunir « un tour de table à capitaux européens ». Il s’engagerait à une reprise globale de l’activité actuelle de la SNCM, ce qui ne convient pas à la commission européenne qui souhaite une « discontinuité » avec l’organisation actuelle de la SNCM qui est loin de faire ses preuves.
La troisième offre émane de l’armateur italien GNV qui est déjà bien implanté en Méditerranée depuis 1992. Une rumeur fait état d’un report de l’échéance concernant l’appel d’offres afin de laisser le temps à d’autres repreneurs de se déclarer candidat. Peut-être une preuve que ces 3 dossiers ne sont pas assez satisfaisants pour le moment.