Simon Liberati : victoire en justice contre Irina Ionesco
Vendredi, le tribunal de grande instance de Paris a décidé que le nouveau livre de Simon Liberati paraîtra bien le 19 août prochain, alors que la photographe Irina Ionesco avait poursuivi l'écrivain pour atteinte à la vie privée.
Le 20 juillet dernier, la photographe Irina Ionesco avait lancé une poursuite en justice à l’encontre du romancier Simon Liberati, qu’elle accusait ainsi d’atteinte à la vie privée dans son ouvrage à venir intitulé Eva. Irina Ionesco demandait concrètement à ce que des passages du livre soient supprimés.
Dans Eva, Simon Liberati vise à nous en apprendre davantage sur sa femme, Eva Ionesco qui se trouve être la fille d’Irina. Mais, plus que pour des révélations éventuellement embarrassantes sur Eva, la démarche judiciaire de cette dernière aurait davantage été motivée par la présence d’anecdotes quant à sa propre vie sexuelle et sur sa consommation de drogues.
Eva : le romancier Simon Liberati gagne en justice contre sa belle-mère
Comme défense, les avocats du romancier et des éditions Stock avaient évoqué un précédent ouvrage autobiographique paru en 2004, lequel renfermait ainsi plusieurs éléments de la vie privée d’Irina Ionesco. Au final, le tribunal de grande instance de Paris a donné raison, vendredi, à Simon Liberati et aux éditions Stock.
Irina Ionesco condamnée à payer 3 000 euros
Nos confrères de Libération nous apprennent en effet qu’Eva devrait ainsi bien paraître le 19 août prochain sans la moindre censure apparente. Quant à Irina Ionesco, elle a été condamnée à verser au romancier ainsi qu’à son éditeur la somme de 3 000 euros. Les éditions Stock en particulier peuvent se montrer pour le moins soulagées de cette décision de justice étant donné que 15 000 exemplaires imprimés sont déjà en cours de distribution. Il ne s’agit toutefois pas de la première fois que la maison d’édition est indirectement attaquée pour atteinte à la vie privée, puisque cela avait déjà été le cas en 2013 avec la Belle et Bête de Marcela Iacub. L’ancien patron du FMI Dominique Strass-Khan, à qui l’essayiste prêtait une certaine relation dans son livre, avait d’ailleurs remporté son procès en référé.