Sénégal : sept disparus dans le crash d’un avion d’évacuation
Samedi soir, un avion d'évacuation médicale s'est abîmé au large de Dakar, au Sénégal. On déplore sept disparus à l'heure actuelle.
Cet avion d’évacuation médicale, un bimoteur HS 125 de la compagnie privée Senegalair, était parti du Burkina Faso avec pour destination le Sénégal. À son bord se trouvaient une patiente française, un médecin et deux infirmiers sénégalais ainsi que trois membres d’équipage, deux Algériens et un Congolais.
Dimanche, un communiqué de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) du Sénégal, dans la teneur nous est rapportée par camer.be, a annoncé le crash de l’avion survenu la veille au soir au large de Dakar. Il nous est précisé que le contact avec l’appareil est intervenu peu après 19h00 (heure locale et GMT) à une centaine de kilomètres de l’ouest de la capitale.
Crash d’un avion d’évacuation au Sénégal : sept disparus dont une patiente française
L’Anacim a ajouté que samedi soir, des recherches ont été conduites dans la zone par l’Armée de l’air. Le service de communication du ministère des Transports aériens s’est quant à lui fait l’écho de la reprise de ces recherches dimanche main à 6h00 (heure locale et GMT). Des opérations, nous dit-on, menées par deux avions et un navire de la marine nationale dans le but de retrouver les disparus.
L’hypothèse d’une panne de kérosène
Une source aéroportuaire burkinabè ayant souhaité conserver l’anonymat a indiqué que l’avion d’évacuation était parti de Ouagadougou à 16h35 (heure locale et GMT), pour un atterrissage initialement prévu à 18h20 à Dakar. On ignore la ou les raisons expliquant la position de l’appareil, localisé à l’ouest du Sénégal alors qu’il venait de l’est. À en croire cependant le site du groupe sénégalais Futurs Médias, le crash pourrait être d’origine accidentelle et avoir été la tragique conséquence d’une panne de kérosène. On apprend enfin que le ministère français des Affaires étrangères Laurent Fabius n’a pas souhaité révéler à l’AFP l’identité de la patiente française ni même le(s) motif(s) de sa présence dans l’avion.