Selon Google, la censure politique a augmenté de 40%
Google a souhaité dévoiler de certains chiffres mettant en avant les censures. Ces dernières sont réalisées à la suite de diverses demandes de la part des gouvernements. Le gant américain s’inquiète de cette hausse.
La firme de Mountain View a choisi de jouer de la carte de la transparence même si les chiffres peuvent déranger. Google a donc proposé son cinquième rapport mettant en avant les demandes de suppression émises par les tribunaux ou les gouvernements entre juillet et décembre 2011. Google est tout à fait en accord avec certaines directives notamment lorsqu’il est demandé d’enlever des contenus faisant référence à de la diffamation ou mettant en avant un non respecter de diverses lois. A contrario, le géant américain s’inquiète lorsque certaines demandes sont purement politiques. La firme évoque ainsi une situation alarmante mettant en péril la liberté d’expression.
Le rapport fait ainsi part d’une implication de plus en plus importante des gouvernements. Ces derniers régissent ainsi les contenus présents sur la toile. Sur ces six derniers mois, près de 1 000 demandes ont été transmises aux États unis, elles sont destinées à la suppression de résultats présents sur le moteur de recherche ou des vidéos via YouTube. Sur le blog officiel, Dorothy Chou travaillant pour Google déclare « nous avons remarqué que les organismes gouvernementaux de différents pays nous demandaient parfois de supprimer des contenus politiques ».
Cette censure est également présente davantage dans certains pays comme l’Iran, ou la Chine, ces deux nations ne passent même pas par Google pour bloquer les contenus. L’Espagne a demandé la suppression de 270 blogs jugés inadaptés avec les personnalités politiques. Une augmentation de 40% a donc été observée pendant le premier trimestre 2012. La France a également demandé des retraits, 55% des 31 notifications ont donc été « satisfaites intégralement ou en partie », elles concernaient principalement des vidéos à caractères pornographiques.