Séisme au Népal : les enfants reprennent le chemin de l’école
Plus d'un mois après le séisme ayant coûté la vie à plus de 8 600 personnes au Népal, les enfants repartent à l'école en dépit d'un danger toujours présent.
Le 25 avril dernier, un séisme de magnitude 7,8 ravageait une partie du Népal, un tremblement de terre suivi le 12 mai par une autre forte secousse de magnitude quasi-équivalente (7,4). Le bilan des victimes sera immensément lourd : plus de 8 600 morts et la destruction de plusieurs centaines de milliers de bâtiments incluant des établissements scolaires.
Romandie avec AFP nous rappelle cependant que le séisme est survenu un samedi après-midi, soit un jour où les enfants se trouvaient chez eux. Après ce premier tremblement de terre, la réouverture des classes était attendue pour le 17 mai, avant que la réplique du 12 mai ne retarde davantage le retour à l’école.
Éducation au Népal : retour à l’école malgré les répliques
La réouverture s’est finalement effectuée dimanche, et même si le danger reste présent, la mère de l’un de ces enfants s’est vue assurer par le corps enseignant que son petit garçon ne courrait aucun risque : “Les répliques continuent. Il est difficile de ne pas s’inquiéter en envoyant les enfants à l’école, mais les enseignants nous ont assuré qu’il n’y avait rien à craindre. Au moins, voir ses amis et étudier lui changera les idées.”
“Nous sommes restés à la maison trop longtemps”
Un autre enfant se réjouit quant à lui de reprendre le chemin de l’école : “Nous sommes restés à la maison trop longtemps, c’est bien de venir jouer ici et de revoir mes copains.” 8 000 écoles ont été endommagées par le séisme, pour une proportion atteignant les 90% dans les districts de Gorkha, Sindhupalchowk et Nuwakot. Dilli Ram Rimal, directeur général de l’éducation au Népal, a reconnu que les moyens manquent dans plusieurs établissements mais qu’il est indispensable de renouer avec l’éducation : “Nous savons que toutes les écoles n’ont pas les ressources nécessaires pour fonctionner. Mais l’éducation est une part importante du processus de reconstruction et nous devons commencer ce processus.”