Seine-Saint-Denis : le corps sans vie d’un SDF découvert dans un cabanon
Samedi, le corps sans vie d'un sans-abri de 65 ans a été découvert dans le cabanon d'une ferme pédagogique en Seine-Saint-Denis. On ignore encore si son décès est dû à une hypothermie.
La macabre découverte a été rapportée par une source policière, ayant donc informé que le corps sans vie d’un sans domicile fixe (SDF) âgé de 65 ans a été retrouvé la veille dans le cabanon d’une ferme pédagogique de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis).
Citée par BFMTV.COM, cette source a précisé que “le corps de cet homme de 65 ans a été découvert vers 18 heures par le gardien de la ferme pédagogique dans un cabanon en tôle”. La police a indiqué ne pas être en mesure, aux dernières nouvelles, de communiquer sur les circonstances exactes de la mort, même si l’on peut supposer que l’épisode de grand froid de ces derniers jours a pu avoir eu une incidence certaine dans cette tragique issue.
Mort d’un SDF en Seine-Saint-Denis : quelle(s) cause(s) ?
Un drame qui relance, s’il en était besoin, la question d’un hiver actuel particulièrement difficile à vivre sur les places d’hébergement réservées aux SDF. C’est en tout cas la position adoptée par un certain nombre d’associations, la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars) ayant par exemple parlé d’“un des hivers les plus difficiles” jamais observé sur le sujet.
Un hiver réellement difficile pour les hébergements d’urgence ?
Il y a quelques jours, la ministre du Logement Emmanuelle Cosse avait pourtant indiqué que la saison n’était pas particulièrement alarmante à ses yeux : “Si tous les hivers sont difficiles, celui-là n’est pas plus difficile que les autres. En 2012, il y avait 82.000 places d’hébergement. Nous sommes passés à plus de 128.000 et nous continuons à en ouvrir. Cela représente quasiment 10.000 places créées par an.”
Et d’avoir également témoigné d’une autre difficulté relative à ces hébergements d’urgence, alors qu”un SDF d’une cinquantaine d’années aura été retrouvé mort de froid fin 2016 à La Rochelle : “Ce n’est pas le tout de créer des places, il faut aussi convaincre les sans-abri de les accepter.”