Seine-Saint-Denis : un bébé tigre retrouvé par la police
Vendredi soir, les forces de police de Saint-Denis ont retrouvé un bébé tigre qui pourrait être le même que celui recherché par les autorités depuis maintenant plusieurs jours.
Jeudi après-midi, des associations de protection des animaux sont contactées au sujet d’un bébé félin découvert à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Pour la Fondation Brigitte Bardot, le doute n’est pas permis quant à l’espèce de l’animal : “Il a la taille d’un gros chat, avec des griffes et des dents, mais il n’y a pas de méprise possible, c’est bien un tigre”.
Cette apparente femelle âgée de quelques semaines a ensuite été conduite vendredi soir au commissariat de la commune de Saint-Denis par l’Office national des forêts et de la protection de la faune. Et il se trouve, comme le rapporte Le Parisien, que les autorités étaient justement à la recherche d’un tigre errant vraisemblablement dans Saint-Ouen, toujours en Seine-Saint-Denis.
Bébé tigre retrouvé par la police : des dealers l’auraient utilisé
Des soupçons découlant de récentes photos trouvées sur lesquelles figurait le bébé tigre. La police avait émis l’hypothèse d’un animal détenu par des dealers et dont se seraient servis ces derniers pour se faire de l’argent, par des photos avec le tigre réalisées en échange de 5 euros.
Des clichés dont certains avaient été pris dans des halls d’immeubles voire même en compagnie d’enfants, dans le quartier des Boute-en-Train. Soit une zone de sécurité prioritaire depuis 2014 en raison d’une activité particulièrement notable en son sein de trafic de drogue.
L’animal bientôt conduit dans un refuge
Il s’avère d’ailleurs que des arrestations liées à ce trafic avaient eu lieu peu de temps avant que le bébé tigre ne soit retrouvé. Les enquêteurs vont ainsi devoir déterminer s’il est bien question du même animal. Le fauve confié aux autorités, qui n’aurait pas subi de sévices physiques, va être conduit dans un refuge pour félins situé dans la Loire. Et ce alors que, outre la raison de sa présence en Seine-Saint-Denis, l’on ignore de même son origine, aucune puce électronique n’ayant ainsi été retrouvée sur lui.