Ségolène Royal candidate à la présidence de l’agence de l’ONU pour le développement
La ministre de l'Environnement brigue la tête du Programme des Nations Unies pour le développement, dont le siège est basé à New York.
“L’international m’a toujours intéressée. Je me suis bien impliquée dans la COP et j’ai envie de continuer sur ce sujet”, a déclaré à France 24 jeudi celle qui est encore à ce jour ministre de l’Environnement.
En se portant candidate à la tête du prestigieux Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à New York, Ségolène Royal regarde déjà en direction de l’après-présidentielle.
“Une candidature dans la continuité de la COP21”
Cela faisait plusieurs mois que la ministre laissait planer le doute sur une telle candidature, désormais confirmée. Pour autant, elle assure qu’elle ne “quitte pas la politique française”.
Pour elle, accéder à ce poste serait “une façon de continuer à être utile à l’avenir de la planète, mais aussi à la lutte contre la pauvreté”. “Encouragée par beaucoup de pays côtoyés pendant la COP, notamment des pays africains”, elle entend cibler son travail sur ce “continent-clé par rapport à la dramatique conséquence du réchauffement climatique”.
Une institution présente dans 170 pays
Le PNUD est dirigé par Helen Clark, ex-première Ministre de Nouvelle-Zélande, et ce jusqu’au 19 avril prochain. L’administrateur sera nommé pour une durée de quatre ans par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, nomination devant par la suite recevoir l’aval de l’Assemblée générale onusienne.
Le choix se portera entre Sigrid Kaag (diplomate néerlandaise aux Nations unies), David Miliband (ancien secrétaire aux Affaires étrangères du Royaume-Uni), ou Bert Koenders (ancien ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas).