Scandale du diesel : Mercedes inquiété à son tour ?
Après Renault, c’est au tour de Mercedes de devoir se présenter devant la commission technique créée à la suite du scandale du diesel chez Volkswagen.
L’affaire a fait grand bruit dans le domaine de l’automobile. Fin 2015, le constructeur allemand Volkswagen était épinglé pour avoir utilisé des méthodes frauduleuses pour réduire les émissions polluantes de ses véhicules. Alors que l’affaire est encore en cours sur le terrain judiciaire, une commission technique a été mise en place par le gouvernement sur les émissions polluantes des moteurs diesel.
Une commission qui a déjà entendu des responsables de la marque française Renault et qui s’attaque désormais au constructeur allemand de luxe Mercedes.
Mercedes devant la commission technique
C’est ce jeudi que certains représentants de la marque à l’étoile ont été reçus par les membres de la commission technique selon les informations de l’AFP reprises par Le Moniteur Automobile. Pour le moment, aucune accusation de tricherie selon un porte-parole de la marque, mais une simple discussion portant autour de certains modèles de la marque.
Tout comme Renault lorsque la marque au losange a été inquiétée, le service communication de Mercedes réfute « toute allégation selon laquelle nous aurions un logiciel permettant de détecter que l’on est sur un banc de test ou un logiciel de fraude » tout en refusant de s’exprimer davantage tant que la commission n’aura pas rendu publics les résultats des tests et confirmé une éventuelle fraude.
La Classe S impliquée ?
Selon certaines sources proches du dossier citées par l’AFP, la commission technique aurait réalisé des tests sur une Mercedes Classe S, la berline haut de gamme de la marque allemande. D’importantes différences d’émissions auraient été détectées entre une mesure moteur à froid et moteur à chaud. Pour le moment, l’information n’a pas été confirmée par la commission technique.
Mercedes ne devrait pas être le dernier constructeur à devoir répondre d’une éventuelle tricherie, car Opel et Ford seraient eux aussi convoqués devant la commission le 10 février prochain.