Sarkozy va quitter la présidence des Républicains selon Cambadélis
Le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a indiqué jeudi matin que selon lui, Nicolas Sarkozy va quitter la présidence des Républicains sans toutefois que cet éventuel départ ne soit lié à sa mise en examen.
Jean-Christophe Cambadélis estime que le leader des Républicains Nicolas Sarkozy va renoncer au fauteuil de président de son parti. Reçu jeudi matin par BFMTV et RMC, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) considère toutefois que ce choix ne découlera pas de la mise en examen de l’ancien exécutif : “Je pense qu’il va le faire [NDLR : quitter la présidence des Républicains] parce qu’il va se préparer à la présidentielle”. Et d’ajouter que “ça lui permettra de faire les deux [NDLR : se préparer pour 2017 et sa mise en examen“].
M. Cambadélis a signifié au passage qu’il agirait probablement de la sorte s’il était lui-même visé par une mise en examen. Et si Nicolas Sarkozy finissait par se déclarer candidat à la prochaine présidentielle, pourrait-on envisager de le voir affronter l’actuel président de la République dans l’ultime ligne droite ? “Je pense que François Hollande est le candidat le plus crédible à gauche. Qu’il y ait un inventaire sur la politique qui est menée, c’est normal à la veille d’une présidentielle, mais un inventaire ça ne veut pas dire que tout est mal”.
Cambadélis : Sarkozy devrait quitter la présidence des Républicains pour préparer 2017
Après avoir fustigé le nombre élevé de candidats à la primaire de la droite, le premier secrétaire du PS a réaffirmé sa position favorable à “une primaire de toute la gauche”. Une primaire d’ailleurs évidente à ses yeux : “Elle s’impose [car] elle doit permettre de définir un candidat unique de la gauche, c’est le seul moyen de gagner la présidentielle. S’il y a émiettement à gauche, nous serons éliminés au premier tour.” Et à en croire Jean-Christophe Cambadélis, François Hollande n’aura d’autre choix que d’opter pour cette primaire “s’il est candidat”.
“Il ne faut pas s’enfermer dans des caractérisations abusives”
À l’interrogation de savoir si le Premier ministre Manuel Valls peut continuer de mener une politique désapprouvée par une partie des députés PS, M. Cambadélis appelle à calmer le jeu : “Ce sont des polémiques, il ne faut pas s’enfermer dans des caractérisations abusives”. Avant d’apparaître choqué par la récente une du Parisien présentant le chef de l’État en tant que “Monsieur Bricolage” : “Ce n’est pas un titre journalistique, c’est un titre militant, d’ailleurs ce journal est de plus en plus militant contre le gouvernement”.