Saint-Étienne : deux femmes en garde à vue après le meurtre d’un nonagénaire
Après la découverte du corps sans vie d'un nonagénaire à son domicile stéphanois, deux femmes d'une cinquantaine d'années ont été placées en garde à vue.
Deux femmes ont été coup sur coup placées en garde à vue après la mort suspecte d’un nonagénaire, ainsi retrouvé sans vie à son domicile du quartier Montplaisir à Saint-Étienne. Ce sont des proches de l’homme de 91 ans qui l’ont découvert mercredi, gisant sur le sol de sa demeure.
Les membres de sa famille avaient été prévenus qu’un incident s’était produit chez le nonagénaire suite au déclenchement de son bracelet de surveillance à distance dont il était équipé. L’entourage de l’homme pensait à priori que celui-ci avait seulement été victime d’une chute.
Nonagénaire retrouvé mort à Saint-Étienne : les vertèbres cervicales touchées
Nos confrères du Parisien, qui rapportent l’information, ajoutent la cause du décès. L’autopsie pratiquée sur le corps du nonagénaire a ainsi permis d’établir que la mort a été provoquée par des coups, lesquels auront brisé les vertèbres cervicales de la victime.
Une enquête criminelle a été ouverte pour établir les circonstances exactes du drame, des investigations confiées à la sûreté urbaine de Saint-Étienne. Mercredi, l’implication d’une femme de 54 ans était envisagée par les enquêteurs, et la suspecte d’avoir été placée en garde à vue dans la journée.
Deux femmes de 54 ans en garde à vue
Jeudi après-midi, après avoir vu sa garde à vue prolongée, elle était rejointe par une autre femme du même âge elle aussi interpellée. À ce stade de l’enquête, et à la lecture des éléments communiqués jusqu’ici, le lien entre les deux femmes et la victime apparaît inconnu.
Les suspectes appartiennent-elles à son entourage voire sa famille ? Un sensible différend opposait-il les différentes parties, ou bien les deux femmes auraient-elles joué un rôle mineur dans l’apparent meurtre du nonagénaire ? Autant de questions que l’enquête de la sûreté urbaine de Saint-Étienne aura à élucider, en ajoutant pour finir qu’il n’est, pour l’heure, pas impossible que le décès ait été causé par une troisième personne.