Royaume-Uni : un homme victime du “syndrome du salon de beauté”
En 2011, un Britannique a fait un AVC dont il s'est avéré qu'il avait été provoqué par une visite chez le coiffeur. L'homme a ainsi été victime du rare "syndrome du salon de beauté".
Les faits remontent à 2011 et concernent Dave, un homme de 45 ans domicilié à Brighton (Royaume-Uni). Un quadragénaire qui s’est effondré, victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), alors qu’il se trouvait à un rendez-vous professionnel.
Il a alors été transporté en urgence à l’hôpital national de neurologie et de neurochirurgie de Londres, où on lui a demandé s’il s’était fait couper les cheveux récemment. Une question à laquelle Dave a très vraisemblablement répondu par la positive, et qui ne s’avère pas aussi anodine qu’il pourrait n’y paraître de prime abord.
“Syndrome du salon de beauté” : un homme trop pressé sur le cou
Selon les médecins, Dave a ainsi pu connaître le “syndrome du salon de beauté” (ou “syndrome du salon de coiffure”), qui se traduit d’abord par une pression extrême au niveau du cou pendant que la personne se fait laver le cheveux. Cette pression conduit alors à endommager une artère, pour ensuite former un caillot partant dans le cerveau.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel syndrome est observé, bien qu’il apparaisse particulièrement rare. Une personne en a ainsi été victime en janvier 2014 à San Diego (États-Unis), et une autre quatorze ans plus tôt à Poole (Angleterre).
90.000 livres d’indemnités obtenues
The Times, qui rapporte l’information, indique qu’après être resté trois mois à l’hôpital, Dave présente d’apparentes séquelles de son AVC. Il lui est par exemple aujourd’hui difficile de se déplacer sans sa canne, quand la conduite lui est désormais inaccessible en raison de troubles de la vue.
Après avoir été informé de son syndrome, Dave a attaqué le salon de coiffure où il s’était fait couper les cheveux deux jours avant son accident. Et alors qu’un procès semblait se dessiner, les deux parties ont finalement convenu d’un accord offrant à ce père de famille Britannique 90.000 livres d’indemnités (environ 108.000 euros).