La Rochelle : après le viol d’une lycéenne, un prélèvement massif d’ADN est organisé
Après le viol d'un lycéenne dans un établissement de La Rochelle, 527 personnes doivent se soumettre à un test ADN.
En septembre dernier, à La Rochelle, une jeune lycéenne a été agressée et violée dans les toilettes de son établissement scolaire, le lycée privé de Fenelon, situé en centre-ville. Son agresseur l’a attaquée de dos et dans le noir, elle n’a donc pas pu l’identifier. C’est la raison pour laquelle un prélèvement massif d’ADN va être effectuer parmi les élèves et membres du personnel du lycée pour tenter de découvrir son agresseur.
Au total, 527 personnes doivent se soumettre à ce test ADN : 31 enseignants, 21 membres du personnel et 475 élèves. Le prélèvement se fera par voie buccale.
Viol de la Rochelle : les familles prévenues tardivement
Ce matin, Le Figaro publiait le courrier que le lycée a adressé aux parents pour les prévenir de ce test ADN : “Les personnes qui refuseraient de s’y soumettre seront convoquées au commissariat, leur refus étant susceptible de faire peser sur elles des soupçons, pouvant aller jusqu’à justifier une garde à vue”. Mais ce courrier surprend les parents d’élèves. D’une part, ils ignoraient qu’une agression avait eu lieu au sein de l’établissement. Ensuite, le courrier a été envoyé le jeudi 10 avril : pour les parents, il s’agit d’un délai court pour expliquer et préparer leurs enfants. Le lycée a prévu de mettre en place une cellule d’écoute.