Robert Ménard, Grand prix 2016 du menteur en politique
Le maire de Béziers a été récompensé par le jury pour ses "mensonges" concernant l'immigration.
Le prix du menteur en politique, créé par le politologue Thomas Guénolé, a été décerné à Robert Ménard qui succède ainsi à Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy.
C’est “son incroyable constance dans le mensonge lorsqu’il évoque l’immigration” qui lui a valu d’être ainsi “récompensé”. Dans le jury figuraient une petite dizaine de journalistes de Libération, Le Figaro, France Inter, Le Point ou encore Marianne.
Quelques déclarations qui ont fair de lui le Menteur en politique 2016
Ainsi, pêle-mêle, le maire de Béziers, proche du FN, avait déclaré qu’un festival comportait une zone exclusivement réservée aux femmes. Il avait également prétendu que 75% de l’immigration actuelle vient du Maghreb et de Turquie . Ou quand il imagine que le regroupement familial représente 40% de l’immigration. Ou, ses propos sur le remplacement des cours de français par des cours de turc et d’arabe à l’école.
Manuel Valls, premier dauphin
Pour ses retournements de veste en série, Manuel Valls n’est pas passé loin de la “victoire”. Le plus connu concerne le changement d’avis sur le 49.3, qu’il jugeait “brutal et dépassé” après y avoir eu recours à plusieurs reprises.
Quant à Nicolas Sarkozy, déjà lauréat du premier Grand prix, il a été honoré d’une récompense pour l’ensemble de sa carrière. Mensonges de campagne et relatifs à sa situation judiciaire en sont les raisons. Le prix “Jacques Dutronc”, relatif au plus beau retournement de veste a été décerné à François Fillon, pour “sa volte-face sur la réforme de la sécurité sociale” au lendemain de sa victoire à la primaire de la droite et du centre.