Risque de cancer : l’OMS ne demande pas d’arrêter de manger de la viande rouge
L'OMS a tenu à mettre les choses au clair concernant la consommation de viande rouge, récemment présentée comme favorisant le risque de cancer.
Il y a de cela quelques jours, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et l’agence cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classaient la charcuterie dans la catégorie des agents “cancérogènes pour l’homme”, et la viande rouge dans celle des agents “possiblement cancérogènes”.
soulevés contre ce rapport, l’Institut nord-américain de la viande (NAMI) ayant par exemple déclaré que, selon lui, de “nombreux” responsables de l’étude “ont trituré les données pour obtenir un résultat bien précis”. Une situation que l’OMS semble avoir considérée intenable au point de vouloir procéder à une mise au point supposément salutaire.
Viande rouge “possiblement cancérogène” : l’OMS tente de rassurer sur sa consommation
Par voie de communiqué, l’organisation a ainsi déclaré jeudi que l’étude “ne demande pas aux gens d’arrêter de manger de la viande transformée mais indique que réduire la consommation de ces produits peut réduire le risque de cancer colorectal”. En d’autres termes, la consommation de viande transformée n’augmenterait pas le risque de cancer mais sa diminution entraînerait une réduction de ce même risque.
De nouvelles recherches début 2016
Si les décès annuels liés à une consommation de viande transformée (34.000) apparaissent bien en deçà de ceux attribués au tabac (1 million), à la pollution de l’air (plus de 200.000) ou encore à la consommation d’alcool (60.000), les chercheurs ne sont toutefois pas actuellement en mesure d’établir une qualité saine de la consommation de viande. L’OMS a ajouté dans son communiqué qu’il est prévu que début 2016, des experts commencent “à se pencher sur les implications pour la santé publique des dernières avancées de la science et la place de la viande transformée et de la viande rouge dans un régime alimentaire sain”.