Le restaurateur sanctionné pour ne pas avoir ouvert le 14 juillet récidive le 15 août
Après avoir été sanctionné financièrement pour ne pas avoir ouvert le 14 juillet, un commerçant du Var a récidivé le lundi 15 août.
C’est ce qu’on appelle avoir de la suite dans les idées. Nous vous évoquions la semaine dernière l’histoire de ce restaurateur du Var sanctionné de 187 000 euros de pénalité pour ne pas avoir ouvert le 14 juillet.
Une somme qui ne l’a apparemment pas refroidi, car le gérant de la brasserie Le Phénix, installé dans le centre commercial Grand Var près de Toulon, a récidivé en n’ouvrant pas ses portes de 15 août.
Vers une nouvelle sanction ?
Les clients qui sont allés faire un peu de shopping en ce lundi 15 août sont donc tombés nez à nez avec un rideau de fer fermé au niveau de la brasserie le Phénix.
Son gérant a donc une nouvelle fois défié le Groupement d’intérêt économique (GIE) qui gère le centre commercial qui avait décidé, en assemblée générale, que les commerçants de la galerie marchande ouvriraient pendant ces deux jours fériés. Le commerçant s’expose à de nouvelles sanctions financières.
Pétition de soutien
Pour ne pas avoir ouvert le 14 juillet, le gérant de la brasserie a écopé d’une sanction de 10 euros par mètre carré toutes les 5 minutes pendant lesquelles l’établissement est resté fermé. Ce qui représente un total de 186 624 euros très exactement. D’autres commerçants avaient subi le même sort.
Pour mener son combat, le gérant du Phénix a décidé de mettre en place une pétition dénonçant la gestion des « tout puissants gestionnaires de centres commerciaux ». Cette dernière a d’ores et déjà recueilli 3 500 signatures. Sur France Info, la CFTC dénonce, elle aussi, la politique des grands centres commerciaux gérés « par des financiers », ne laissant pas le choix à des commerçants censés être indépendants. Une histoire qui rappelle la fable du « pot de terre contre le pot de fer » selon son vice-président Jacques Thouvenel.