Rennes: incidents lors de la manifestation anti-aéroport Notre-Dame-des-Landes
Un défilé a été organisé ce samedi par un collectif opposé au projet de l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Des incidents et des dégradations ont été enregistrés et les forces de l'ordre ont dû faire usage de bombes lacrymogènes.
Près d’un millier de personnes, dont certaines étaient déguisées, se sont réunies ce samedi après-midi dans le centre-ville de Rennes pour manifester contre l’état d’urgence et contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Des participants ont commis des dégradations pendant le défilé obligeant les forces de l’ordre à utiliser leurs bombes lacrymogènes.
Un défilé contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Ce samedi, une manifestation contre la construction d’un aéroport à Notre-Dame-Des-Landes a été organisée dans le centre-ville de Rennes suite à l’appel de Copain35 et du collectif NDDL35. Près de mille personnes venues de Rennes, du Centre-Bretagne, de Loire-Atlantique et de toute la région ont répondu présent, certains sont même venus déguisés. La manifestation a débutée en fin de matinée sur la place du Parlement de Bretagne où un “banquet” de plus de 400 personnes avait été organisé. Vers 15h, le défilé est parti en direction de la place de la République, un important dispositif de forces de l’ordre ainsi qu’un hélicoptère avaient été déployés pour encadrer le défilé.
Des dégradations entachent la manifestation
Le défilé, qui se voulait bon enfant, a dégénéré sur la place de la République lorsque des participants ont lancé des œuf remplis de peinture vers les forces de l’ordre, des vitrines ont également été taguées et cassées. Les forces de l’ordre ont dû charger les manifestants et ont effectué des tirs de grenades lacrymogènes au beau milieu du défilé et des badauds.
Le groupe Vinci, en charge des travaux de la construction de l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, ne compte pas du tout renoncer à ce projet, malgré la forte opposition de la part de nombreux habitants et collectifs et la demande de la ministre de l’Écologie qui souhaite que le groupe réfléchisse à des projets « alternatifs ».