Régionales 2015 : Valérie Pécresse démissionne de la haute fonction publique
Valérie Pécresse, candidate Les Républicains à la présidence d'Île-de-France, a démissionné de la haute fonction publique de manière à se consacrer entièrement aux régionales.
Valérie Pécresse va se présenter aux régionales 2015 sans son titre d’auditrice qu’elle occupait jusqu’à il y a peu au Conseil d’État depuis 1992. L’entourage de la candidate Les Républicains (LR) à la présidence d’Île-de-France vient en effet de confirmer que celle-ci a démissionné de la haute fonction publique.
Des proches qui ont expliqué cette décision par une volonté de Valérie Pécresse d’être totalement concernée par les élections de décembre : “[Elle est] à 100% dans les régionales, elle est contre le cumul”. Nos confrères des Échos, qui rapportent l’information, ajoutent que, d’après la principale intéressée, cette dernière a fait parvenir sa lettre de démission au Conseil d’État en début de semaine.
Valérie Pécresse quitte le Conseil d’État pour se consacrer “à 100%” aux régionales
Pour Valérie Pécresse, il apparaissait ainsi compliqué de tenir une position décriée par les citoyens : “Les Français ne supportent plus que les politiques se présentent devant eux avec des privilèges et notamment avec celui de pouvoir revenir dans la haute administration, même battus.”
Le Maire et Kociuscko-Morizet en précédents
La député des Yvelines ne signe toutefois pas là une première, l’ancien ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire ayant ainsi quitté la haute fonction publique en 2012 pour ne pas interférer avec son poste de de député alors reconfirmé dans l’Eure. L’actuelle secrétaire générale des Républicains Nathalie Kociusko-Morizet fera de même en mai 2015. Rappelons qu’en octobre dernier, Valérie Pécresse avait présenté à Argenteuil un plan de logement nommé “Reconstruire l’Île-de-France” et prévoyant notamment de “casser les ghettos” d’Île-de-France afin d’y “faire revenir les classes moyennes”. Dans le cadre des régionales, la candidate LR aura entre autres face à elle le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, qui envisage pour sa part de renommer la région en cas de victoire à l’issue de ces élections. Lesquelles, qui se tiendront les 6 et 13 décembre prochains, constitueront les dernières élections politiques en France avant la présidentielle de 2016.