Régime méditerranéen : des vertus certaines quant à la fortification de la mémoire ?
Une étude espagnole révèle que de par les aliments le constituant, le régime méditerranéen favoriserait le maintien de la mémoire et lutterait efficacement contre les maladies cérébrales.
Jusqu’ici, le régime méditerranéen présentait plusieurs vertus notables comme celle de contribuer à la baisse de la tension artérielle. Il apparaissait également comme une aide salutaire dans la perspective de réduire la graisse abdominale. Enfin, le régime méditerranéen était de même conseillé pour combattre la dépression.
Une étude espagnole, dont les résultats sont parus dans la revue Jama et cités par Pourquoi Docteur ?, nous apprend que cette pratique alimentaire jouit désormais d’une nouvelle corde à son arc de bienfaits. Elle s’avèrerait en effet particulièrement efficace pour lutter contre les troubles de la mémoire (Alzheimer) et le vieillissement cérébral.
Alzheimer : un combat plus aisé grâce au régime méditerranéen ?
Des conclusions émises après un essai clinique ayant sollicité 447 personnes âgées de 55 à 80 ans. Des volontaires qui ne présentaient pas de problèmes notables de santé mais qui pouvaient, à plus ou moins long terme, contracter une maladie cardio-vasculaire. Il leur a ainsi été demandé de se soumettre, pendant 4 ans environ, soit à un régime méditerranéen, soit à un régime faible en graisses (précisons que les attributions étaient aléatoires).
Antioxydants : pour un vieillissement cérébral retardé
Au terme de cette étude, les scientifiques ont procédé à des tests neuropsychologiques sur les individus des deux groupes. Ils se sont rendu compte que les membres de la première catégorie (régime méditerranéen) fournissaient des réponses sur la mémoire plus satisfaisantes que pour ceux du second groupe. Ce dernier s’est pour sa part illustré par une diminution des performances cognitives. Et si le régime méditerranéen délivre des effets aussi favorables vis-à-vis du fonctionnement cérébral, ce serait en raison de la présence de certains antioxydants dans ses aliments. Pour le docteur Emilio Ros, l’un des auteurs de l’étude, plusieurs propriétés de ces antioxydants “pourraient retarder le vieillissement cérébral, le déclin cognitif ainsi que le processus de neurodégénérescence”. Dans un vraisemblable souci de confirmer les résultats obtenus, les responsables de cette enquête ont indiqué vouloir continuer leurs recherches.