Réfugiés syriens : le Brésil prêt à les accueillir “à bras ouverts”
Sur la question de l'accueil des réfugiés syriens, le Brésil semble avoir tranché via sa présidente Dilma Roussef : cette population sera accueillie "à bras ouverts".
Cette nouvelle semaine semble s’être ouverte sur une volonté internationale plus ou moins commune de prendre la problématique des réfugiés syriens à bras-le-corps. Lundi, durant la 6ème conférence de presse de son quinquennat, le président français François Hollande s’est ainsi engagé à ce que l’Hexagone accueille 24.000 réfugiés sur deux ans.
Et c’est sur la toile que l’on a pu assister, le même jour, à une posture semblable du côté du Brésil. Dans un message vidéo annuel de 8 minutes tenu à l’occasion de la fête nationale, la présidente du pays Dilma Rousseff, réélue en octobre dernier, a en effet déclaré que le Brésil se tient “les bras ouverts pour accueillir les réfugiés”.
Brésil : Dilma Rousseff favorable à l’accueil de réfugiés syriens travailleurs
Dans des propos rapportés par l’AFP, la dirigeante brésilienne a précisé que son pays est disposé “à accueillir ceux qui, expulsés de leur patrie, voudraient venir vivre, travailler, et contribuer à la prospérité et à la paix du Brésil”. On notera au passage que le Brésil se trouve être la terre d’accueil la plus peuplée par les réfugiés syriens depuis le début de la guerre (plus de 2.000). Et alors que l’année passée, 1.405 ressortissants syriens ont été accueillis sur le sol brésilien grâce notamment à un assouplissement des formalités demandées, il n’est pas impossible que cette mesure se prolonge au-delà de septembre pour permettre donc un accès toujours aussi aisé à ces réfugiés.
Photo d’Aylan : “un grand défi pour le monde”
Lors de son intervention, la présidente Rouseff est également revenue sur cette photo qui probablement a fait le tour du monde, celle du corps sans vie du “petit Aylan Kurdi, âgé de trois ans à peine” et échoué sur une plage de Turquie. Et d’ajouter que ce cliché “nous a tous bouleversés” et qu’il constitue “un grand défi pour le monde“.