Référendum sur le “Brexit” : “une grande leçon de démocratie” pour Dupont-Aignan
Lundi, le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a déclaré que le référendum sur le "Brexit" lui apparaît comme "une grande leçon de démocratie". Et d'ajouter que l'"on ne peut pas construire l'Europe contre les peuples."
Tout en affirmant souhaiter un maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne (UE), Nicolas Dupont-Aignan se réjouit du référendum sur le “Brexit”. Lequel se tiendra jeudi et dans lequel les Britanniques vont être amenés à se prononcer sur la sortie ou non de leurs pays de l’Europe.
Le président de Debout la France a ainsi déclaré lundi au micro de nos confrères de France Info que “c’est une grande leçon de démocratie parce que le Premier ministre, David Cameron, s’est engagé à respecter le vote des Britanniques. […] Quel que soit le résultat l’Angleterre sera plus forte”.
Dupont-Aignan sur le “Brexit” : l’Angleterre “plus forte” à tous les coups
M. Dupont-Aignan qualifie au passage de “n’importe quoi” la prévision d’une chef économiste de la banque Rothschild quant à une dévaluation de la livre de quelque 30% en cas de sortie de l’UE. Et au ministre de l’Économie Emmanuel Macron qui a récemment demandé à ce qu’il n’y ait “plus de passeport financier pour les établissements britanniques” dès le lendemain de ce possible retrait, le député de l’Essonne lui a répondu par une interrogation :
“Que je sache, M. Macron ne fait rien contre la Chine, […] donc pourquoi la Grande-Bretagne serait pénalisée ?” Et d’ajouter qu’“ils n’ont rien compris à la mondialisation d’aujourd’hui. En vérité, c’est un problème politique. Est-ce qu’on dépend […] d’intérêts financiers qui ont pris le pouvoir ou est-ce que les peuples, les démocraties s’en sortent ? […] On peut pas construire l’Europe contre les peuples.”
Pas “pour une sortie” mais pour “une renégociation”
La prise de position de Nicolas Dupont-Aignan peut laisser penser à une opinion favorable de ce dernier envers le départ du Royaume-Uni. Le président de Debout la France se défend cependant d’être “pour une sortie”, et de se dire plutôt en faveur d’“une renégociation” :
“On ne peut pas continuer à subir une organisation qui, à ce point, affaiblit l’Europe et détruit nos Nations. […] “Avoir des frontières contrôlées, chacun contrôle ses frontières car chaque peuple est responsable de son pays. […] Contrôlons nos frontières, coopérons oui, mais à peu de pays, pas à 28. A 28 ça ne peut pas marcher”.