Quimper : radicalisé, il insulte et frappe une enseignante en voulant récupérer son fils
Lundi après-midi, un père de famille radicalisé a insulté et frappé une enseignante en voulant récupérer son fils à l'école. Il sera finalement interpellé, placé en garde à vue puis interné en hôpital psychiatrique.
Il est aux alentours de 16h00, lundi, lorsqu’un père de famille de 37 ans prend le bus en direction de l’école de son fils, à Quimper. Selon une source proche du dossier, l’homme avait un Coran à la main, menaçait de “tuer les mécréants” en hurlait “Allah akbar” (“Dieu est le plus grand” en arabe).
Ce père arrive à l’école maternelle publique de son fils vers 16h20, révèle Ouest-France. Étant donné que les activités périscolaires ne s’achèvent qu’à 16h30, il est donc demandé à l’homme de patienter une dizaine de minutes. Une recommandation du personnel de l’établissement que l’homme n’accepte pas de suivre. Il casse le portail et cherche alors à récupérer son fils.
Un père brise le portail de l’école pour récupérer son fils
La directrice de l’école Henda Rahem témoigne de la suite des évènements : “Un enfant qui fêtait son anniversaire hier avait amené un sachet de bonbons pour chacun de ses camarades. Le père a pris deux sachets et l’institutrice de son fils lui a demandé d’en laisser un destiné à un enfant absent. C’est à ce moment-là, dans la cour de l’école maternelle, qu’il lui donne un coup avec les deux sachets dans la main, entre une grosse gifle et un coup de poing. Il l’a aussi copieusement insultée… “
L’homme avait tenté de tuer son père en 2013
Après être parti de l’école maternelle avec son fils, le trentenaire va laisser ce dernier dans la rue, non loin du domicile de sa mère. Il sera finalement interpellé non sans avoir blessé un policier à l’épaule. Il apparaît que ce jour-là, ce père de famille n’avait pas la garde de son fils. On apprend de même qu’il s’était radicalisé et qu’il était notamment suivi par les services de Renseignement.
Lundi soir aux environs de 21h00, l’homme a été interné en hôpital psychiatrique. En 2013, il avait été condamné à 13 ans de prison pour avoir tenté de tuer son père, mais n’aura purgé qu’une partie de la peine. Mme Rahem a au passage indiqué que ce père de famille s’était montré menaçant dès l’inscription de son fils, “par ailleurs adorable”, en septembre dernier. La mère de l’enfant a quant à elle entrepris des démarches pour en obtenir la garde exclusive.