Quick : L’employé se confie sur Twitter, le fast food le poursuit en justice
Quick a décidé de poursuivre l’un de ses employés devant la justice. Il avait en effet raconté l’envers du décor sur Twitter. La chaîne de restauration du Vaucluse n’a pas apprécié ce type de confidences qui seraient fausses. Il dénonce ainsi les mauvaises conditions de travail, le manque d’hygiène…
Quick ne veut pas que ses employés racontent leur quotidien au sein du fast food, lorsque les faits relatés sont faux. Cette mésaventure est arrivée à l’un des employés dont le pseudo sur Twitter est @EquipierQuick. Au fil des conversations, il indique à ses abonnés les nombreux dysfonctionnements au sein du restaurant dans lequel il travaille. Le salarié explique les mauvaises conditions dans lesquelles il évolue au quotidien, le manque total d’hygiène dans les locaux ou encore les nombreuses pressions que le manager effectue sur sa personne. Il utilise ainsi Twitter comme défouloir et se confie librement « Je vous avoue qu’aller au Quick Mystère m’angoisse depuis qu’un manager est arrivé. Elle se moque de nous et nous menace ».
Des poursuites au pénal
Les adeptes des restaurants Quick ont également été ravis de lire les confessions concernant les aliments « Une sauce a passé la nuit hors du frigo… J’ai eu l’ordre de la mettre en place pour le rush de midi au Quick Mystère ». Cet équipier se confie de plus en plus et raconte le quotidien de ses collègues qui ont tendance à craquer. Certains pleurent dans les vestiaires, car les menaces ont trop fortes, les conditions de travail ne sont pas optimisées… Ses confidences sont suivies par les internautes puisque le compte Twitter comptabilise plus de 5445 abonnés. Cette personne se retrouve tout de même dans une histoire complexe puisque la chaîne de restaurant a décidé de la poursuivre en justice. Toujours sur Twitter, le salarié indique que d’autres salariés lui ont apporté du soutien.
Quick a déclaré que tous les propos étaient « diffamatoires », car « ils mettent publiquement en cause la réputation de Quick ». La chaîne de restaurant a donc décidé de poursuivre cette personne au pénal. Selon un porte-parole du groupe, des « audits qualité et social » ont été réalisés et ils vont à l’encontre des confidences de ce salarié.