Qualité de vie en Afrique : Marrakech en tête des villes où il fait bon vivre
L'École polytechnique fédérale de Lausanne vient de dévoiler les résultats d'une étude portant sur la qualité de vie en Afrique. Et la ville marocaine de Marrakech d'apparaître comme celle où il fait le mieux vivre sur le continent.
Mardi, le magazine Afrique Méditerranée Business a publié une étude de l’École polytechnique de Lausanne portant sur la qualité de vie en Afrique. Et le classement des 100 villes où il fait bon vivre sur le continent d’être dominé par Marrakech, au Maroc.
Le top 3 est complété par Johannesburg, en Afrique du Sud, et Alexandrie, en Égypte. Pour établir cette liste et les positions des villes étudiées, les chercheurs ont procédé à la collecte, un an durant, d’indicateurs sensibles portant notamment sur l’habitat, les infrastructures, les transports en commun et le développement de l’économie.
Maroc : 4 villes dans le top 10 de la qualité de vie africaine
On ajoutera que quatre villes marocaines figurent aux dix premières places de ce classement. Ainsi, outre la Ville rouge, le royaume de Mohammed VI est également représenté par Casablanca (cinquième), Rabat (huitième) et Fès (dixième). L’Afrique du Sud est le seul autre pays du top 10 à y inscrire plus d’une ville (Johannesburg et Le Cap).
Si la Tunisie occupe, via Tunis, la sixième place du classement, l’État de Béji Caïd Essebsi n’apparaît toutefois pas ailleurs sur le top 30. Tunis affiche au passage le score le plus élevé sur l’indicateur société (90). Relevons de même que le Maghreb se veut particulièrement présent si l’on ne se concentre que sur les vingt premiers rangs, ainsi quasiment occupés de moitié (neuf) par des villes de la région.
Des disparités au sein d’une même ville
Le classement révèle également d’interpellantes disparités au sein d’une même ville, comme ce score de 71 obtenu par la ville de Gaborone, au Botswana, sur l’indicateur habitat, alors que le développement spatial affiche le plus faible résultat du top 30 avec un score de 27.
Port Harcourt, au Nigeria, se présente quant à elle comme une ville où la qualité de vie sociétale apparaît particulièrement en retrait (35), avec pourtant des infrastructures plutôt au niveau (71).