Pyrénées-Orientales : mort d’un bébé de 2 ans vraisemblablement maltraité
La nuit dernière, un bébé de deux ans est mort dans les Pyrénées-Orientales. Il pourrait avoir succombé à des faits de maltraitance. Sa mère a été hospitalisée en état de choc.
Dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 août, une fillette âgée de deux ans est décédée à Trouillas, dans les Pyrénées-Orientales. L’autopsie du corps est attendue pour confirmer ou infirmer des soupçons de maltraitances. La mère du bébé a quant à elle été hospitalisée en état de choc.
Lundi soir, cette mère de famille appelle un médecin au sujet de son enfant. Le praticien vient à sa rencontre et à celle de la petite fille pour se rendre compte de l’état préoccupant de cette dernière, au point de requérir sans délai l’intervention des services d’urgence pour permettre le transport du bébé à l’hôpital de Perpignan.
Mort d’un bébé dans les Pyrénées-Orientales : des traces suspectes
Les examens du personnel médical de l’établissement décèlent des traces suspectes sur le corps de l’enfant, laissant à penser à une maltraitance. La situation du bébé demeurant alarmante, la décision est prise de l’évacuer en urgence par hélicoptère en direction du CHU de Montpellier, où la petite fille s’éteindra peu de temps après.
“Tombée dans la douche” selon sa mère
Nos confrères du Dauphiné Libéré rapportent les dires de la mère expliquant l’état de son enfant. Elle a ainsi expliqué au personnel soignante et aux gendarmes que sa fillette était “tombée dans la douche”. Une version dont l’autopsie du corps de l’enfant s’attachera à déterminer la véracité.
La mère de l’enfant, enceinte de son septième enfant, a été hospitalisée en état de choc et aucune mesure judiciaire n’a été prononcée à son encontre. Les résultats de l’autopsie pourront cependant l’amener à être de nouveau sollicitée par les autorités. On apprend au passage que le père du bébé défunt, le sixième de la famille, et celui du nourrisson à venir était incarcéré au moment des faits. Aucun motif n’a toutefois été communiqué quant à la raison de cette détention.