Puy-de-Dôme : un père et ses enfants retrouvés morts après l’incendie d’un camping-car
Lundi soir dans le Puy-de-Dôme, les corps carbonisés d'un homme et de ses deux enfants ont été découverts à l'intérieur d'un camping-car. Le père de famille aurait lui même mis le feu au véhicule.
C’est dans la commune de Puy-Saint-Gulmier (Puy-de-Dôme) que les pompiers ont, lundi, fait la macabre découverte. Appelés à intervenir sur l’incendie d’un camping-car, les soldats du feu vont découvrir à l’intérieur du véhicule les corps carbonisés d’un homme et de ses deux enfants.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes du drame. D’après les premiers éléments communiqués des recherches, le père de famille, âgé d’une cinquantaine d’années, aurait volontairement mis le feu à son camping-car.
Mort d’un père et de ses enfants : l’incendie serait volontaire
Comme le rapportent nos confrères de France Bleu, cette donnée appelle notamment à se demander si, lorsque l’incendie s’est déclaré dans le véhicule, les enfants étaient vivants, morts ou bien inconscients. Sur le plan conjugal, les parents de cette fillette de 9 ans et de ce garçon de 8 ans étaient en instance de séparation. La situation familiale s’était quant à elle récemment détériorée.
La semaine passée, alors que le père était censé rendre les enfants à leur mère, il ne s’était ainsi pas exécuté, et celle-ci d’avoir plusieurs fois signalé ce comportement à la gendarmerie. La petite fille et son frère se seront finalement montrés de nouveau à l’occasion d’un goûter d’anniversaire organisé pour un camarade de classe.
Des intentions possiblement signifiées par écrit
Leur père était venu les déposer à Chappes, où ils suivent leur scolarité, avant de revenir les chercher en fin de journée à bord de son camping-car. Le quinquagénaire et son enfant ont ensuite pris la direction de Puy-Saint-Gulmier, dont on nous dit que la mère y a de la famille.
Il apparaît qu’avant de mettre supposément le feu à son véhicule, l’homme a laissé une lettre dans laquelle il aurait signifié ses actes condamnables à venir, non sans avoir vidé le compte en banque de sa famille. Mardi matin, une cellule de soutien psychologique a été établie au sein de l’école où les deux jeunes victimes suivaient leurs cours.