Projet Keystone XL : Obama prendra une décision pendant son mandat
Le président américain Barack Obama a indiqué qu'il entendait prendre une décision concernant le projet Keystone XL et ce avant la fin de son mandat.
Avant janvier 2017, date signant la fin de son mandat en cours, le président des États-Unis Barack Obama devrait avoir rendu une décision concernant le projet Keystone XL d’oléoduc. C’est ce que la Maison blanche a communiqué mardi, en décrivant la démarche amorcée par TransCanada de “curieuse”.
Comme le rapporte Boursier.com, TransCanada se trouve être la société canadienne sur laquelle repose ce fameux projet. Et celle-ci d’avoir, lundi, notamment surpris le gouvernement Obama en déposant une requête de suspension quant à l’examen de sa demande d’autorisation.
Gouvernement Obama : TransCanada veut retarder un examen relatif au projet Keystone XL
Mardi, le porte-parole de la présidence Josh Earnest a fait savoir que le département d’État était en train d’étudier la demande de TransCanada “afin d’en déterminer la teneur exacte et les motivations”. En ajoutant toutefois qu’“étant donné tout le temps qui a déjà été consacré [à ce dossier], il me semble curieux de demander une telle pause”. La demande d’autorisation a en effet été déposée en 2008, soit il y a environ sept ans.
La société canadienne avait déposé sa demande de permis en 2008
Il se dit que l’initiative de la compagnie canadienne aurait pour but de retarder l’examen de sa demande d’autorisation au-delà de l’élection présidentielle de novembre 2016. Et ce dans l’espoir qu’un alternance politique, éventuellement plus favorable au projet Keystone XL, soit alors mise en place. Officiellement, cette demande de suspension serait motivée par le fait que TransCanada a saisi la Commission des services publics du Nebraska pour un examen du tracé de l’oléoduc, un examen apparemment censé durer entre sept à douze mois. La construction de cet oléoduc, au montant estimé à huit millions de dollars, viserait à relier les gisements d’hydrocarbures canadiens aux raffineries basées dans le golfe du Mexique. La candidate démocrate à l’investiture Hillary Clinton s’est affichée en défaveur de ce projet, au contraire de la majorité des candidats du camp républicain.