Un proche des frères Clain condamné pour violation d’assignation à domicile
Farouk Ben Abbes, un proche des frères Clain, a hier été condamné à de la prison ferme pour ne pas avoir respecté les conditions de son assignation à résidence.
Farouk Ben Abbes est connu pour être un proche de Fabien Clain, le djihadiste de l’Etat Islamique qui a revendiqué les attentats de novembre 2015, mais aussi pour avoir épousé les idées de l’islam radical. Il est régulièrement cité dans des affaires de terrorisme, notamment en Egypte où la police l’a un temps accusé de l’attentat commis au Caire en février 2009. Assigné à résidence dans le cadre de l’état d’urgence, ce belge de trente ans vient d’être condamné pour ne pas avoir respecté les conditions de son assignation à domicile pour la seconde fois.
Deux non respect de son assignation à domicile
Farouk Ben Abbes a été jugé hier en comparution immédiate devant le tribunal de grande instance de Toulouse pour ne pas avoir respecté les termes de son assignation à résidence à laquelle il était tenu depuis le 18 novembre dernier.
Alors que son assignation à résidence l’obligeait à ne pas quitter la ville de Toulouse sans autorisation, le belge a été contrôlé par la police à Colomiers dans la banlieue de la ville rose. Fin décembre, il n’avait pas pointé au commissariat comme il doit le faire régulièrement et avait justifié cette absence par un certificat médical.
Condamné à trois mois de prison ferme
Pour avoir violé les conditions de son assignation à résidence, le tribunal a condamné Farouk Ben Abbes à trois mois de prison ferme, ne suivant pas les recommandations du procureur qui avait requis six mois de prison ferme.
Farouk Ben Abbes a plaidé sa méconnaissance de la géographie toulousaine : “Je ne conteste ni les arrêtés d’assignation, ni les infractions. Je me suis rendu à Colomiers, à Portet et Blagnac, car je ne savais pas que c’était en dehors de Toulouse. Je suis Belge et il y a 17 communes qui forment la ville de Bruxelles, je pensais que c’était pareil à Toulouse. C’est par méconnaissance, pas pour m’opposer à la loi“.