Prix du pétrole : un “plus bas” atteint selon le gouvernement irakien
Un ministre irakien vient de déclarer que les prix du pétrole ont atteint un "plus bas", en ignorant cependant l'origine de cette baisse.
En ce mercredi, le ministre irakien du Pétrole Adel Abdel Mehdi a indiqué que les prix du pétrole ont atteint un “plus bas”. C’est pendant une conférence sur le thème de l’énergie tenue à Koweït que M. Mehdi a ajouté qu’il est cependant assez peu probable que les prix chutent davantage à l’avenir, après avoir fléchi d’environ 60% depuis juin 2014.
Le ministre a également fait savoir qu’il ne disposait pas d’éléments permettant d’expliquer “la chute importante et persistante des prix”. Il se veut néanmoins confiant dans une remontée prochaine, laquelle passerait par à un abandon du marché par certains groupes soumis à de lourds coûts de production.
Chute des prix du pétrole : des solutions à l’essai
Ce faisant, comme nous le rapporte Romandie.com, la surproduction (estimée à 2,5 millions de barils quotidiennement) pourrait se voir résorbée et ainsi conduire les prix du pétrole à repartir à la hausse. Toutefois, et même si le producteur minier BHP Billiton a annoncé aujourd’hui l’arrêt progressif de 40% de son exploitation du pétrole de schiste sur le sol américain, sa production augmentera quasiment de moitié d’ici juin prochain.
Les efforts du Venezuela salués par l’Irak
L’Irak fait partie de ces pays producteurs de pétrole dont la chute des prix a négativement impacté l’économie nationale. Adel Adbel Mehdi a souligné les efforts menés par le Venezuela dans l’optique de baisser la production, tout en précisant que des contacts sont en train de s’opérer entre la Russie et l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) dans le même but. Et ce en dépit du refus de l’Arabie saoudite (leader historique de l’organisation) et de ses partenaires du Golfe d’agir dans ce sens.