Primaire de la droite : Sarkozy également soutenu par Balladur
Après Christian Jacob qui s'était prononcé avant même l'officialisation de la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite, c'est au tour d'Édouard Balladur d'apporter son soutien au désormais ex-leader des Républicains.
Alors que l’officialisation de la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre est encore toute fraîche, ses premiers soutiens n’ont pas tardé à se manifester. Lundi, avant donc que l’ancien chef de l’État ne quitte son fauteuil de chef des Républicains (LR) pour le céder temporairement à Laurent Wauquiez, il était déjà porté par une voix.
Celle du président du groupe LR à l’Assemblée nationale Christian Jacob. Sur Europe 1, ce dernier avait ainsi indiqué qu’il appelait “à [la] candidature [de Nicolas Sarkozy]” et qu’il le soutiendra “dès qu’il le sera [NDLR : candidat]”. Et mardi, c’est l’ex-premier ministre de François Mitterrand Édouard Balladur qui a prononcé ses préférences pour le scrutin de novembre, et même au-delà.
Balladur, soutien de Sarkozy pour la primaire et 2017
Par voie de communiqué transmis à l’AFP, l’ancien député parisien a signifié qu’il soutenait Nicolas Sarkozy dans le cadre de la primaire de la droite : “La France est confrontée à de graves dangers qui pèsent sur son avenir. Sont menacés la cohésion de la nation, la sécurité des citoyens, le progrès de l’économie, son rôle en Europe, son influence dans le monde”.
Et Édouard Balladur de poursuivre en indiquant, à son sens, que le prédécesseur de François Hollande à la tête de la France a les qualités requises pour redresser le pays : “Ces dangers peuvent être surmontés par la clairvoyance, le courage, l’autorité, en même temps que l’attachement aux principes de la liberté. Nicolas Sarkozy est convaincu qu’à cet effet les réformes indispensables doivent être mises en œuvre sans tarder. Aussi ai-je décidé de lui apporter mon soutien pour l’élection présidentielle”.
Un retour d’ascenseur ?
On pourra se rappeler qu’en 1995, lors de l’élection présidentielle qui confrontait, dans le dernier trio, Édouard Balladur, Lionel Jospin et Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy avait choisi de se ranger dans le camp du premier en menant ainsi sa campagne. C’est par conséquent un possible retour d’ascenseur qui est observé aujourd’hui de la part de celui qui fut ministre d’État dans le second gouvernement de Jacques Chirac, de 1986 à 1988.