Primaire à gauche : loin d’être une priorité pour Le Foll
Le ministre de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement Stéphanie Le Foll a indiqué vendredi matin sur France Info vouloir laisser la primaire à gauche "à ceux qui veulent s'en occuper".
Notamment désirée par le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Jean-Christophe Cambadélis et également souhaitée par le premier secrétaire du Parti communiste français (PCF) Pierre Laurent, une primaire à gauche n’apparaît cependant pas, aux yeux de Stéphane le Foll, comme un projet auquel il aurait personnellement envie de prendre part.
Reçu vendredi matin à France Info, le ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement y a ainsi indiqué son intention d'”évacuer” la question : “Le 13 novembre il y a eu, je sais plus… 130 morts et 350 blessés. […] Dans ces moments-là, pour ce qui nous concerne en tout cas au gouvernement, on va évacuer, je le dis maintenant de manière sérieuse, toutes ces questions de primaires, tous ces jeux”.
Le Foll sur une primaire à gauche : “la laisser à ceux qui veulent s’en occuper”
Telles qu’évoquées par Stéphane Le Foll, les discussions autour d’une primaire réunissant la gauche semblent bien peu à-propos en regard des problématiques actuelles de la France et, plus largement, de l’Europe : “dans un contexte où on a affaire à une crise agricole […], une crise de lutte contre le terrorisme, une situation sur l’Europe […] qui, [à] la veille du Brexit, [est] un sujet majeur, et nous, on serait là en train de débattre de savoir si, à la fin de l’année, tout le monde participe à une primaire, est-ce que ça serait chouette, est-ce que ça serait pas chouette ? […] Cette histoire, je vais la laisser à ceux qui veulent s’en occuper. […] Nous c’est la France et les Français. Le reste ne compte pas.”
Salon de l’Agriculture : respecter les agriculteurs avant tout
Le ministre a également fait entendre le désir que le salon International de l’Agriculture accueille des personnalités politiques avant tout respectueuses des acteurs de l’évènement : “Moi je respecte le travail et les agriculteurs, […] je connais les difficultés aujourd’hui . […] J’ai fait passer d’ailleurs le message à tous ceux qui voudront venir pour ce qui est du gouvernement […] : ça sera un salon où il faudra respecter d’abord les agriculteurs. […] Attention à l’idée que l’on passe dans le salon d’abord pour soi. Là, ceux qui viendront seront d’abord là pour les agriculteurs.”