Prévention routière : Les bandes fluo sur les cartables rendues obligatoires ?
La Prévention routière lance sa grande campagne de sensibilisation Viziokid pour rendre nos enfants plus visibles sur la chaussée. L'objectif est de 0 enfant tué sur les routes françaises.
Le constat est alarmant. Tous les jours en France, 12 enfants sont blessés dans un choc avec une voiture lorsqu’ils se trouvent sur le chemin de l’école, soit 4380 par an. 7 trouvent la mort tous les mois selon les chiffres de la sécurité routière.
Devant ces chiffres inquiétants, l’association pour la Prévention routière a décidé de réagir en lançant sa campagne Viziokid afin de sensibiliser sur la nécessité pour les écoliers d’êtres plus visibles afin d’éviter les accidents graves.
Une application et une série de mesures
Pour sa campagne de sensibilisation, la Prévention routière a donc lancé son application mobile VizioKid pour alerter sur les dangers rencontrés par les enfants sur le chemin de l’école. Disponible sur iOS et Android, Viziokid propose une expérience en réalité virtuelle plongeant les adultes dans les situations les plus risquées rencontrées par les écoliers sur le réseau routier.
L’autre mesure portée par cette campagne de prévention, l’obligation pour les enfants de porter des bandes fluorescentes sur leurs cartables afin de les rendre plus visibles. Un enfant équipé d’un tel dispositif est en effet visible la nuit à une distance de 150 mètres contre trente mètres sans bandes fluo. L’objectif de la Prévention routière est simple, 0 écolier tué sur le chemin de l’école.
Le modèle allemand en exemple
Pour appuyer le bien-fondé de cette mesure, l’association Prévention routière prend l’exemple de l’Allemagne. Là-bas, les bandes réfléchissantes ont été adoptées depuis longtemps. Les résultats sont là, car en proportion, il y a moins d’écoliers allemands qui trouvent la mort en allant à l’école que de jeunes Français.
La réglementation allemande impose que 20 % de la surface du sac soient couvertes de bandes réfléchissantes et 10 % de la surface des bretelles. Un sacrifice stylistique nécessaire pour éviter que le chemin de l’école ne se transforme en drame humain.