Présidentielle 2017 : Montebourg, pas une menace pour Mélenchon
Pour Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg ne représenterait pas une menace à ses yeux s'il décidait, lui aussi, de se déclarer candidat à la présidentielle de 2017.
Si, il y a de cela encore quelques semaines, l’ancien ministre Arnaud Montebourg disait ne pas s’être encore décidé quant à se déclarer candidat à la présidentielle 2017, il avait cependant également signifié qu’il prendrait ses responsabilités si l’occasion s’en présentait.
Depuis, l’entrepreneur s’est fait moins rare dans les médias, tant et si bien que l’on peut se demander si Arnaud Montebourg ne souhaite pas s’imprimer sensiblement dans l’esprit des Français pour, dans un avenir proche, chercher à succéder à François Hollande en tant que chef de l’État français.
Montebourg s’y prendrait “trop tard” selon Mélenchon
D’après L’Express, le député européen et candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon n’apparaît pas inquiet de voir, possiblement, l’ex-ministre du Redressement productif s’inscrire dans la course à l’Élysée. Pour l’ancien sénateur qui s’exprimait dans un cadre privé, Arnaud Montebourg s’y prendrait ainsi “trop tard”.
Et d’avoir même témoigné auprès de ses proches d’une confiance certaine en ses chances de réussite : “Les frondeurs auront cherché toutes les solutions pour me contourner… sans y arriver !” Jean-Luc Mélenchon semble se baser sur les résultats obtenus en 2012 et les premiers chiffres de 2016 pour verser dans l’optimisme, comme il l’a indiqué aux Inrocks : “En 2012, j’ai commencé à 3% et j’ai fini à 11%. Là, je commence à 12%. Cette fois, c’est la bonne”.
Présidentielle 2017 : “Cette fois, c’est la bonne”
Rappelons que fin avril, un sondage TNS Sofres-OnePoint accordait entre 12 et 16% d’intentions de vote à Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle. On apprenait de même que si le député de l’Eure Bruno Le Maire choisissait à son tour d’être candidat au scrutin du côté des Républicains, le co-fondateur du Parti de gauche dépasserait alors François Hollande.
Des scores que l’ex-sénateur de l’Essonne entendait considérer jusqu’à un certain point : “Je vais avoir quarante-huit heures sur un petit nuage mais je ne me laisserai pas prendre”. Jean-Luc Mélenchon avait annoncé sa candidature individuelle à la présidentielle de 2017 le 10 février dernier.