Présidentielle 2017 : la primaire UMP n’est pas “pliée” pour Jean-Pierre Raffarin
Selon l'ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, rien ne serait encore joué quant à la désignation du candidat UMP pour la présidentielle 2017, en parlant ainsi d'une primaire n'étant pas encore "pliée".
La prochaine primaire UMP est encore loin. Prévue en effet pour se tenir en novembre 2016, de nombreux mois nous séparent donc encore d’elle, de même que d’éventuels bouleversements concernant la désignation du candidat appelé à représenter le parti lors de la présidentielle de 2017.
Pour Jean-Pierre Raffarin, sénateur UMP de la Vienne, les cartes ne sont pas encore jouées et cette fameuse primaire, pas encore “pliée”. Dans des propos confiés au Figaro, l’ancien Premier ministre se souvient ainsi “de beaucoup d’élections théoriquement ‘pliées’, perdues par ceux qui pensaient les avoir pliées”.
Raffarin : une primaire UMP pour sortir rapidement du socialisme
Une primaire où “il s’agira de choisir le plus capable de sortir la France du socialisme dans un délai court”. Jean-Pierre Raffarin est aussi visiblement attaché à ce que ce candidat soit à même de faire exister dignement la France sur le plan international, sans oublier l’importance du “projet [de cet élu], et ses conditions de mise en œuvre”.
Le danger d’une campagne décidée avant la primaire
L’ancien président du conseil régional de Poitou-Charentes évoque de même le risque que “la campagne se joue avant la primaire”, en recommandant ainsi aux membres de son parti “de garder notre calendrier, bâtir notre programme […] et n’entrer en campagne présidentielle qu’à l’automne 2016”. M. Raffarin s’est de même exprimé sur le projet de loi sur le Renseignement, qu’il qualifie d’imparfait mais de pertinent sur plusieurs points, et sur la réforme des collèges, “une déflagration [attendue] pour la gauche”. En ajoutant, sur ce dernier sujet, que “le pouvoir fait preuve sur l’éducation de la même incompréhension des enjeux que sur l’emploi, ce qui est pour nous une surprise. On croyait les socialistes mieux préparés à la réforme éducative”.