Présidentielle 2017 : Benoît Hamon veut repasser à un mandat de 7 ans
Le candidat à la primaire de la gauche Benoît Hamon a présenté lundi les grandes lignes de son programme. Parmi celles-ci, le souhait d'un "septennat unique" pour le président élu.
À maintenant une poignée de jours de la primaire de la droite et du centre, le camp d’en face s’active pour se préparer à son élection calée à début 2017. Benoît Hamon, candidat de ce dernier scrutin, a ainsi présenté lundi dans son QG de Montparnasse les grandes lignes de son programme, celui dont il espère vraisemblablement qu’il le portera jusqu’à l’Élysée.
Le but présenté de l’ancien ministre de l’Éducation nationale, tel que rapporté par nos confrères de RTL.fr, “réoxygéner la démocratie”. Il propose ainsi notamment l’instauration d’un “droit d’initiative citoyenne”, qui permettrait à “1% des inscrits sur les listes électorales” de “soumettre un texte à l’examen des deux chambres du Parlement, après avis du Conseil d’État”, de “soumettre à référendum un projet de loi” ou bien de “suspendre la promulgation d’une loi”.
Benoît Hamon : un “septennat unique” pour le président
Benoît Hamon a désigné cette mesure comme un “49.3 citoyen”, lequel ferait l’objet d’un référendum le 18 juin 2017 où les Français seraient également appelés à s’exprimer su sujet du “droit de vote des étrangers aux élections locales” ainsi que sur “la reconnaissance du vote blanc”.
Autre désir du député des Yvelines, celui d’un Parlement au pouvoir renforcé, afin d’“en cesser avec un Parlement godillot” devant “la logique absurde, presque puérile, de l’homme providentiel“. Et de souhaiter que le président de la République ne soit élu que pour un “septennat unique”.
L’appel à un Sénat transformé en une “chambre citoyenne”
Le Sénat deviendrait quant à lui une “chambre citoyenne, composée de trois collèges” : le “collège des territoires”, composé d’élus sur le modèle du Sénat tel qu’on le connait actuellement, le “collège des forces vives, qui agrégerait des représentants du mouvement social” et un “collège de citoyens tirés au sort”.
Benoît Hamon a de même communiqué son intention d’obliger “tous les dons” faits aux partis politiques à être rendus publics, et ce dès lors qu’ils atteignent “un seuil de 2.500 euros”.